vendredi 20 juillet 2007

La loi et la phrase

Depuis quelque temps, j'essaye de comprendre. Je suis toujours dans la phase d'analyse mais je vais faire un point d'étape et ainsi vous livrer des éléments qui me semblent significatifs. Bien évidemment, je suis de parti pris mais je prends soin de n'être ni vindicatif, ni agressif. Je n'ai pas peur mais je suis vigilant. Imaginez que je suis devant l'écran, les muscles du visage relachés, un léger sourire aux lèvres et posant avec délicatesse mes doigts sur le clavier comme un citoyen responsable qui s'intéresse à ce qui se passe dans la société au sein de laquelle il vit. Je ne peux pas faire mieux. Avant que vous alliez plus avant dans votre lecture, sachez que ce qui va suivre ne vous fera pas rire.


Les premières semaines d'action de l'éxécutif, issu des dernières élections, me font douter que notre président soit celui de tous les français, sauf si cela consiste à serrer des mains en descendant les Champs Elysées un 14 juillet. Il est le président de tous les français mais il participe à un meeting UMP durant la campagne des législatives. On nous dit que ses prédécesseurs ont procédé de la même façon. "Alors ça c'est extraordinaire". Une démarche serait-elle légitime du seul fait que d'autres l'ont accomplie précédemment?

Une loi sur le service minimum dans les transports publics va être votée. Par certaines de ses dispositions, cette loi va réduire l'exercice du droit de grève et pourrait donner lieu à des pressions sur les salariés ayant décidé de faire grève. Conscient de cette possibilité, le ministre répond que le gouvernement sera vigilant. L'encadrement du droit de grève fait l'objet d'une loi, sa défense bénéficie de quelques mots.
Je reprendrai plus tard car, vous l'avez certainement remarqué, je tape de plus en plus fort sur le clavier, signe tangible de mon énervement.

Aucun commentaire: