dimanche 18 juillet 2010

Le rock est dans le pré 2010

C'est avec beaucoup de retard que je commence à rendre compte du rock est dans le pré 2010. Vous trouverez ci-dessous le texte de présentation.
Suivra une série de photos.




C’est aujourd’hui la troisième édition du rock est dans le pré, édition originale,unique, ferme et définitive. De vos mémoires éthyliques émerge peut-être le souvenir que nous nous étions séparés un soir d’août 2008. Il y a donc...deux ans. Le rock est dans le pré, adoptant le système de la jachère musicale, fonctionne sur un rythme binaire et non bissextile comme a pu me
le dire notre Rocco local Jamal. Mais comme vous le savez et comme vous l’espérez, le sexe, qu’il soit bi ou pas et quelque soit sa couleur et sa taille, nʼest jamais bien loin, autrement dit il est à portée de main. Vous vous demandez pourquoi j’aborde ce sujet. Outre que j’aime bien, c’est avant tout pour vous informer que du dernier rock est dans le pré, pile et surtout poil neuf mois plus tard sont nés, comme deux accords fruits d’une caresse sur le manche d’une guitare à deux jack comme il se doit, sont nés disais-je deux enfants dont l’une, Angèle, est l’harmonieuse et charmante fille de Cathy et Emmanuel qui ce soir nous accueillent en leur champêtre propriété.
Souhaitant présever le caractère prolifique du rock est dans le pré, L’organisation a, d’un commun accord, renoncé à distribuer des préservatifs. Malgré tout pour les accrocs il m’en reste quelques uns goût orange amères. Pour en venir au vif du sujet, vous constaterez que le rock est dans le pré S’est, raisonnablement, renouvelé. Entre plusieurs groupes qui se tapent L’incruste, vous découvrirez des nouveautés, des revenants sur le retour, des innovations. La programmation d’un tel festival n’est pas une sinécure et les pressions sont multiples, nombreux étant les groupes qui sont prêts à tout pour se produire sur cette scène. Soucieux d’éviter toute collusion et tout conflit d’intérêt qui auraient pu surgir à l’occasion de dîners ou autres rencontres fortuites, l’organisation du festival tient à rappeler son indépendance et son intégrité qui lui ont permis de résister aux amicales et néanmoins insidieuses pressions politiques qui ont pu s’exercer. Quoi qu’il en soit, sachez que c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons préparé, organisé ce festival et nous souhaitons que vous partagerez ce plaisir sous toutes ses formes et comme aime à le dire mon ami Jamal, dégustez ce rock bien frais et bonne bourre à tous.

vendredi 16 juillet 2010

あくてん, あくてんこう, きびしさ, げんかく, 厳しさ, 厳格, 厳重, 悪天, 悪天候




Le 25 juin, François Fillon disait :"Il y a des pays qui baissent les rémunérations des fonctionnaires, il y a des pays qui licencient des fonctionnaires, il y a des pays qui réduisent de façon drastique, il y a des pays qui augmentent de plusieurs points la TVA. Si on était amené un jour à mener une politique comme celle-là, oui je dirai que c'est une politique de rigueur"

Le 16 juillet il a dit "Dans tous les budgets de l'Etat, le seul qui n'est pas soumis à la rigueur, c'est le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche"

Pourquoi aller au Japon pour utiliser le mot rigueur?

jeudi 15 juillet 2010

Tournée

Hier soir, je suis allé voir le film de Mathieu Amalric.

Ma scène préférée. Une des héroïnes, peut-être la principale, entraîne un homme dans les toilettes. Elle ne ressent pas de désir particulier pour lui. Comme une sorte de sextoy sur pattes, il n’est que le moyen d’assouvir son désir. Pour la décrire sommairement, on pourrait dire qu’elle est plantureuse. Son désir est à son image, lourd et puissant. Ils sont tous les deux debout mais on devine qu’il ne va pas être à la hauteur. Cet homme objet s’avère moins pratique, moins fiable qu’un sextoy. A peine a-t-il respiré l’odeur de celle qui s’offre que, émotion, abstinence prolongée, c’est dans son slip qu’il liquide son plaisir. Après quelques secondes de flottement, elle décide de reprendre l’initiative pour ne pas repartir avec son désir. Elle prend place sur les toilettes, oblige le précoce à se mettre à genoux entre ses cuisses. Elle le tient d’une main par les cheveux et imprime à sa tête un va et vient jusqu’à ce que jouissance s’en suive. Il n’est plus qu’un objet. Ce que j’aime dans cette scène, c’est que cette femme prenne son désir en main, qu’elle veut coûte que coûte l’assouvir. Elle veut ressentir un plaisir qui soit déconnecté de toute autre considération. Elle est puissante, barbare, dévoreuse, affamée. Le lieu exclut tout sentiment, tout prolongement. L’homme n’est pas en mesure de lui offrir ne serait-ce qu’un soupçon de tendresse. Même le peu qu’elle lui demande, il est incapable de lui donner. A la réflexion, je suis satisfait qu’il se soit contenté de souiller son slip.
Mais comme nous tous, elle a besoin d’amour et de tendresse.

mardi 13 juillet 2010

Comme un ver



"La chair est triste hélas". C'est, comme Stéphane, ce que je me dis parfois. Mais contrairement à lui, je suis persuadé qu'il me reste des livres à lire. Elle peut être flasque et ne pas donner envie. En tout état de cause, je n'aime pas quand elle s'expose, quand elle se donne à voir. Lorsque le matin je m'aperçois subrepticement dans la glace, je suis convaincu que l'imagination est indispensable. Pour ce qui me concerne, j'ai commencé à me regarder avec attention dès l'instant où le temps m'a poussé sur la pente d'une lente dégradation. C'est comme si j'étais passé à côté de moi pendant ma jeunesse.

Il y a des matins où je fais semblant de ne pas me voir. Ce que j'évite autant que faire ce peut, c'est de me voir de profil qui n'est pas trompeur. Quand je me regarde de face, c'est comme si j'avais donné des coups de gomme ici et là. C'est une vision à deux dimensions. A deux, c'est aussi comme cela que les livres se lisent.

lundi 12 juillet 2010

Ca rend sourd



Je me demandais pourquoi notre président n'entendait plus les français. La réponse est sur la photo qui nous montre Nicolas au concert d'AC/DC au stade de France. Poussant le bouchon un peu loin, il n'a pas pu le mettre.

jeudi 8 juillet 2010

Il le fallut

J'ai découvert, au détour d'une lecture, que j'étais un phallophore. Pour être plus précis, je savais que je l'étais mais j'ignorais cette appellation. Si je sais depuis de nombreuses années que je le suis, cette réalité ne m'est pas apparue depuis le premier jour. Je ne saurais pas dater cette prise de conscience. C'est une réalité qui s'est bien sûr imposée à moi sans que, dans un premier temps, cela ne prenne pour autant dans mon esprit la forme d'une particularité.
Je suis un phallophore à vie et peut-être même par delà la mort. C'est un état qui n'évolue pas même si le temps modifie le corps et chacun de ses éléments.

mardi 6 juillet 2010

Par ici la...




"C'est tout à leur honneur d'avoir tiré les conclusions de ces incidents, ces maladresses qui mettaient en difficulté le gouvernement... Il s'agit là de maladresses, pas de malversations."

Ci-dessous quelques réactions de membres de la majorité.

«Je salue le sens de la responsabilité de Christian Blanc», qui «manquera au Grand Paris». «Il avait une vraie vision d'avenir de l'aménagement de la région parisienne. Il était un remarquable maître d'œuvre de ce grand projet présidentiel, qu'il aura porté avec succès sur les fonts baptismaux».

«Alain Joyandet et Christian Blanc avaient commis des maladresses» mais le fait qu'ils en «tirent les conséquences et démissionnent: cela les honore»

Alain Joyandet a été «mis en cause de manière insupportable» et a été «l'objet d'attaques incessantes et d'amalgames».

Que pourrions nous en conclure? Qu'ils ont le sens de l'honneur, le sens de l'Etat, le sens du service public, le sens de l'intérêt général, le sens de la mesure, le sens du ridicule, le sens interdit? Comme le chantait Alain Bashung "Vos luttes partent en fumée".