jeudi 30 juillet 2009

Monumental

Le jeu consiste à trouver de quels monuments il s'agit.







Prise de conscience




Je fais dans la photo à messages.

De retour de Paris


Nous avons marché dans les rues, les squares, les jardins, le long du canal, au bord de la Seine. Nous avons pris une série de photos que nous appellerons "De retour de Paris" dont voici le lien :
http://picasaweb.google.fr/ideeplume/Paris0709#

Est-ce rassurant?


Après quinze jours, pendant lesquels j'ai mis mon masque, de contamination médiatique pendant lesquels la grippe était devenue l'équivalent de la peste mais en plus grave, la fièvre était retombée et j'ai retiré mon masque. On pouvait sentir une certaine déception chez nos journalistes à qui l'on avait promis des morts par charrettes, alors que...

La grippe allait discrètement et dans une relative indifférence faire le tour du monde, n'épargnant aucun continent. Ensuite regain de tension, commande de millions de doses de vaccin dont si j'ai bien compris on ne connait pas l'efficacité et qui ne pourraient être disponibles qu'après le pic de la pandémie et j'ai remis mon masque. Mais comme en 14 et en 39 nous sommes prêts à faire face. L'important est de faire savoir qu'il ne manque aucun bouton de guêtre et j'ai enlevé mon masque. Notre amie Roselyne y veille sanitaire.
Je ne sais pourquoi, le professeur Debré est venu mettre le doute dans les esprits en parlant de gripette. Roselyne aurait fait tout cela pour ça? J'étais prêt à jeter mon masque. Et puis Roselyne, un peu fâchée, nous a dit que si, il fallait se méfier de cette grippe qui pouvait devenir virulante, le virus pouvait muter. J'ai pris peur et j'ai remis mon masque.

Roselyne, qui porte le même prénom que la fille du boucher du village où je passais mes vacances quand j'étais enfant et qui tenait la caisse alors que je lui aurais bien mis dans le tiroir (je sais, c'est vulgaire), me fait peur.

Croyant certainement nous faire plaisir, nous rassurer, nous prouver son sens des responsabilités et sa détermination à sacrifier jusqu'à ses vacances si nécessaire, Roselyne, comme la fille du boucher à qui je demandais si on pouvais faire un hot-dog avec les saucisses de son père (je sais c'est vulgaire), nous a promis qu'elle restera à moins d'une heure de Paris durant ses vacances. Roselyne, comme la fille du boucher à qui je demandais si pour mieux faire glisser la saucisse dans le pain il n'était pas préférable de mettre en premier la moutarde (je sais...), devrait nous faire des vacances et nous rassurer en ne restant pas trop près.

lundi 27 juillet 2009

Vague à l'âme

Inutile de vous le dire, j'ai sans hésité interrompu mes vacances et je suis rentré de toute urgence. Je n'ai pas dormi de la nuit.
Une fois l'émotion passée je me suis dit que cela ne pouvait plus continuer ainsi.
Je lui ai dit qu'il n'était pas raisonnable de s'adonner à cette pratique par une telle chaleur. De plus, je lui ai précisé qu'il n'était pas sain de se restreindre d'un côté et de l'autre sortir pour se donner sans réserve. Le corps doit avoir le sentiment qu'on le respecte. En plus une concentration sanguine instantanée et non maîtrisée dans un organe indépendant de la raison et éloigné du cerveau risquait de léser ce dernier endommageant ainsi ses capacités de réflexion. De plus en plus soucieux d'accréditer la thèse selon laquelle qui peut le plus peut le plus, il est constamment en train de chercher la sixième.
Plus ça va...

jeudi 23 juillet 2009

Back soon



Quelques jours ailleurs. Je vous raconterai. Je devine votre impatience.

mardi 21 juillet 2009

Et une quiche, une

Décernée à un petit nouveau qui n'est autre que Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, une quiche aux olives au bon goût de l'été et du ridicule.

Vous n'êtes pas sans savoir et vous ne pouvez l'ignorer, Madona a rendu visite aux familles des deux hommes qui sont morts en installant le décor de son concert. Elle est aussi allée voir les blessés à l'hôpital. Je n'ai aucun commentaire à faire. Si elle ne l'avait pas fait sa popularité n'en aurait pas souffert.
Mais elle l'a fait. Ce geste s'est transformé en foire médiatique, en opération promotionnelle à laquelle a participé jusqu'au ridicule le maire de Marseille. Gaudin, qui tire mais pas dans la même catégorie que l'italo-américaine et que l'on ne peut donc pas soupçonner d'être émoustillé par les formes de cette dernière, s'est déplacé pour rendre ses hommages à la bonne dame. Il s'est heurté comme un vulgaire admirateur transi au service d'ordre de la star, gros bras qui devaient ignorer jusqu'au nom du pays où ils étaient et pourquoi ils se trouvaient là. Et mon Jean-Claude obligé de joué les outragés, de se draper dans son écharpe d'élu bafoué par des gros bras pour pouvoir passer quelques secondes en compagnie de l'artiste.
Gaudin est un élu du peuple, il représente ses concitoyens. C'est faire bien peu de cas de son mandat et de ce qu'il représente que d'agir ainsi. Il n'obtient le respect de personne réduit qu'il est à marchander sa fonction pour "être sur la photo".

Promesses



Vous avez certainement encore en mémoire l'intervention de l'armée israélienne à Gaza qui a provoqué mort et destruction. La population civile avait subi, souffert, payé de son sang, de sa chair cette intervention. A la suite de quoi, ce que l'on appelle la communauté internationale, qui n'a rien d'une communauté, après s'être apitoyée tout au long des combats, a décidé de se réunir en Egypte avec la ferme intention de résoudre les problèmes. Le plus urgent était la reconstruction. Donc, les représentants de la communauté internationale ont décidé, selon l'expression, de débloquer des crédits. Cet argent était la mesure de leur impuissance. Certainement grisés par l'air du sommet, nos chefs d'état sont repartis satisfaits, persuadés d'avoir pris les bonnes décisions.

Les mois ont passé, les habitants de Gaza vivent toujours dans les décombres. Pourquoi? Gaza est une enclave dans le territoire d'Israël. L'armée israélienne contrôle et autorise, ou pas, les mouvements de population et de marchandises. J'ai eu l'occasion de voir un reportage qui montrait que les commerçants palestiniens devaient chaque jour aller à la frontière avec Israël pour charger dans un temps limité, selon le bon vouloir des soldats israéliens, les denrées nécessaires au ravitaillement de la population palestinienne. Certains constataient que leur marchandise était en mauvais état, sacs éventrés, palettes d'oeufs renversées, denrées restées trop longtemps au soleil.

Si la reconstruction n'a pas commencé c'est parce que les autorités israéliennes bloquent l'acheminement des matériaux nécessaires.

Je propose un sommet de la communauté internationale.

lundi 20 juillet 2009

Moi émois (15)


Retour du sexe. Soit dit en passant, contrairement à ce que je pensais, la chronique intitulée "Sexe" n'a pas attiré les foules.

Le fait que ma soeur ainée était chargée de me faire faire pipi, charmante expression que sans conteste je préfère à uriner qui évoque l'odeur de pissotières, avait fait naître un contentieux qui allait me préserver des inavouables secrets de famille.
Pour autant, même à cinq ans, je n'étais pas insensible. Pourquoi l'aurais-je été?

Ma soeur ainée fut en quelque sorte la première victime de mon sexe. Comme je prenais un malin plaisir à l'arrosage grand angle plutôt qu'au tir de précision, elle devait, comme disait ma mère, me la tenir. Même si, comme vous le savez, la différence peut être qualifiée d'infime entre l'avant et l'après, cette prise en main participait au contrôle technique de mes corps caverneux. Cette réaction était d'autant plus technique que je ne pensais pas à mal.

vendredi 17 juillet 2009

Et une quiche, une

Cette semaine, une quiche de la consternation. Je souhaitais la napper d'humour mais je n'y parviens pas. Cette quiche est dédiée à notre garde des sceaux. Vous trouverez ci-après les raisons pour lesquelles elle a demandé au parquet de faire appel dans "l'affaire Fofana". Cette semaine je ne ferai aucun commentaire en attendant de retrouver mon calme mais sachez que ces propos ont en moi provoqué la consternation, l'effarement, la colère et l'incompréhension.


" dans l'intérêt de la société et de la paix publique ""un véritable risque que les victimes n'aient plus confiance dans la justice et cherchent à se faire justice elles-mêmes"

Solitaire

"Le pape opéré d'une fracture au poignet droit" titre le Monde du jour.

A 82 ans, cela vaut tous les bulletins de santé.

jeudi 16 juillet 2009

Bien dit

Suite à la décision prise par notre ministre de la justice de faire appel, j'ai senti que j'avais quelque chose à dire mais sans parvenir à le formuler clairement et j'ai lu cet article dans le Monde. Je vous en conseille la lecture. Nous ne pouvons pas rester indifférent face à ce type de décision politique.



Me Thierry Lévy, avocat pénaliste du barreau de Paris
"La politique des intérêts particuliers s'est introduite dans les prétoires"
LE MONDE | 14.07.09 |

Thierry Lévy est un avocat pénaliste du barreau de Paris. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la justice, dont Eloge de la barbarie judiciaire (éd. Odile Jacob, 2004) dans lesquels il dénonce "la pandémie victimaire". Son dernier livre est un court essai provocateur intitulé Lévy oblige (Grasset & Fasquelle, 2008).

Que pensez-vous de la décision de la garde des sceaux, Michèle Alliot-Marie, de faire appel du verdict rendu par la cour d'assises de Paris ?

La loi, rappelons-le, ne permet pas à la partie civile de faire appel d'un arrêt de cour d'assises. Dans cette affaire, le parquet fait appel sur un ordre du gouvernement que celui-ci a cru pouvoir donner en interprétant de manière extensive les dispositions légales qui lui permettent d'"enjoindre au ministère public d'engager ou de faire engager des poursuites" (article 30 du code de procédure pénale). On crée là un précédent.

L'usage normal est que la décision de faire appel, ou pas, soit prise par l'avocat général qui a siégé à l'audience. En l'espèce, Philippe Bilger était satisfait de la décision puisque ses réquisitions, nuancées, avaient été pour l'essentiel suivies.

Le ministère public n'avait donc pas l'intention de faire appel et ne l'aurait pas fait sans une injonction de la ministre de la justice. Pourquoi est-ce un précédent dangereux ? La garde des sceaux n'a pas assisté aux débats, elle n'a entendu ni les parties, ni les témoins, ni les arguments échangés. Sa décision, allant à l'encontre de celle du ou des représentants du ministère public, s'est évadée de la réalité concrète du dossier, a pris un caractère nécessairement politique. Il ne s'agit pas, pour la ministre, de maintenir une cohérence dans une politique pénale, mais de remplir les exigences d'une partie privée. Les parties civiles auront désormais la voie ouverte pour s'adresser au gouvernement quand les décisions de cour d'assises ne leur plairont pas, ce qui est inévitable dans un très grand nombre de cas.

Ce précédent les invite à contourner, par la voie politique, la loi qui leur interdit de faire appel. La politique des intérêts particuliers s'est introduite dans les prétoires.

Vous dénoncez régulièrement le déséquilibre du procès pénal et la place de plus en plus grande accordée aux parties civiles au détriment de celle de la défense des accusés. En l'espèce, l'équilibre vous paraît-il rompu ?

Cette façon d'agir constitue une atteinte aux droits de la défense. Au nom de quoi corrige-t-on en faveur d'une partie et au détriment d'une autre l'insuffisance des arguments présentés par celle que l'on favorise ? Et que l'on ne dise pas qu'il existe un déséquilibre à compenser entre l'accusé qui peut faire appel et la partie civile qui ne le peut pas. Cette situation, voulue par la loi, définit le rôle de la partie civile qui n'est pas de requérir une peine mais d'obtenir une réparation.

Dans le procès pénal, la partie civile occupe aujourd'hui une place tellement centrale que la défense se heurte en permanence à tous les préjugés favorables à sa thèse. En face de l'accusé, la partie civile et le ministère public constituent un front commun difficile à désunir, dont l'influence limite la marge de manoeuvre d'une défense réduite à l'impuissance lorsqu'elle renonce à susciter la réprobation.

Mais la partie civile, dans le cas d'espèce, reproche au ministère public de ne pas s'être montré assez sévère dans ses réquisitions.

Dans cette affaire, l'avocat de la partie civile est largement sorti de son rôle. Après avoir disposé pleinement des facilités de l'audience, il a développé ses arguments comme il l'a voulu, il a demandé des condamnations qu'il n'a pas obtenues, et, face à cet échec, il a supplié les responsables politiques de faire ce qu'il n'avait pas réussi à faire.

C'est d'autant plus fâcheux et déplorable que les jurés ont subi, comme dans beaucoup d'affaires, des pressions de l'opinion publique révoltée par les faits et leur cruauté. Le rôle des juges est, précisément, de résister et de se prononcer sans trop tenir compte des inévitables pressions. Et voici qu'on leur dit qu'ils ont mal jugé pour avoir fait preuve de cette résistance nécessaire. Dès lors, le procès criminel, déjà largement investi par l'opinion, devient un instrument politique destiné à faire valoir une idée politique.

Par cette attitude, la partie civile fait le jeu de l'assassin que l'on a entendu dire : "Je hais les juifs, parce qu'ils ont de l'argent, parce qu'ils ont le pouvoir." Le résultat est paradoxal. On a justement reproché à Fofana d'avoir agi à partir d'une équation à caractère raciste - les juifs sont riches, donc ils paieront - et on lui donne la satisfaction de voir aboutir des pressions exercées par certains représentants de la communauté juive. Désormais, il pourra dire - et il n'y manquera pas - qu'il a eu raison de considérer que les juifs disposent, grâce à l'argent ou au pouvoir, d'une certaine capacité d'action ou d'influence. Ce faisant, les parties civiles sont tombées à pieds joints dans le piège moral tendu par l'assassin.
Propos recueillis par Pascale Robert-Diard
Article paru dans l'édition du 15.07.09.

Il a avoué



Rompant définitivement avec la langue de bois dont on fait les pipeaux, Jean-François Copé nous dévoile les effets de son ambition sur la taille de sa tête.

vendredi 10 juillet 2009

Des mots




Absent, je vais couler quelques jours. Je referai surface et flotterai pour de nouveaux jours heureux à deux.


jeudi 9 juillet 2009

mardi 7 juillet 2009

Les empruntés

Comme tout bon citoyen, vous avez écouté notre président s'exprimant devant le congrès réuni. Attentifs et préoccupés par l'avenir de notre pays, vous avez retenu...l'idée de l'emprunt. Une riche idée que celle de l'emprunt. Quel meilleur moyen, si cette option est retenue, pour nous de prouver notre patriotisme, notre patriotisme économique en souscrivant à cet emprunt populaire. Nous prêterons le fruit de notre travail pour financer des investissements qui eux-mêmes créeront de l'emploi. Enfin l'occasion de montrer au monde que nous sommes tous unis derrière notre président.

Ceci dit, j'ai, à la réflexion, trouvé que notre président avait manqué d'ambition et de confiance en ses concitoyens pourtant prêts à tous les sacrifices pour que leur pays sorte au plus tôt de la crise. Notre président aurait pu lancer un prêt à 0% d'intérêt. Ou plus audacieux, mais sur la base du volontariat, il pouvait lancer un "emprunt" dont les souscriptions auraient été composées de dons. Quoi de plus symbolique, de plus exaltant, de plus fédérateur que le désintéressement pour le bonheur de tous. Juste retour des choses, nous qui devons tant à la société.

Quoi qu'il en soit, l'annonce de cet emprunt a, pendant quelques secondes, revigoré ma confiance et proprement dopé mon courage. Quelques secondes seulement car notre président nous a en quelque sorte avoué qu'il n'avait pas réfléchi à quoi pourrait bien servir cet emprunt. Bien sûr, il nous a dit, en bon démocrate adepte du dialogue social, qu'il ne voulait pas décider seul. D'ailleurs, notre président ne nous avait-il pas dit que lorsqu'il serait président, le rapport Camdessus serait son livre de chevet? Pourtant "le doute en moi s'est immiscé". Cela fait plus de deux ans que notre président est au pouvoir, cela fera bientôt un an que la crise a montré le bout de son nez. Depuis tout ce temps, le président flanqué de tous ses conseillers, spéciaux ou non, ne serait pas en mesure de déterminer les priorités, les objectifs de sa politique économique et sociale? Je ne peux malgré tout pas y croire. Cela d'autant que me revient en mémoire les paroles de notre Premier ministre qui lors de la campagne présidentielle nous avait affirmé qu'il avait eu tout le temps nécessaire, n'étant pas ministre du gouvernement Villepin, pour déterminer les priorités de son action ainsi que les réformes qui feraient de notre pays un des leaders du monde. Je me souviens qu'à l'époque j'en avais eu le vertige.

Et puis l'espoir est revenu lorsque j'ai appris que monsieur Henri Guaino allait intervenir à la radio. Une des fonctions de ce conseiller spécial est d'expliquer, de traduire, de préciser la parole présidentielle. J'étais donc persuadé que monsieur Guaino allait extirper le doute de mon esprit. Que nenni. Usant d'une syntaxe par moment approximative, il me sembla peu sûr de lui, brouillon, le tout souligné par un incessant raclement de gorge qui traduisait son embarras à exprimer une pensée claire et convaincante. Il mania avec aisance le qualificatif d'idiot qu'il distribua avec générosité. Je le sentais agacé par les questions du journaliste de service. L'enseignement que je tirais de ses propos était qu'il n'avait pas la moindre idée de ce que pourrait financer l'emprunt. La charrue avait été mise avant les boeufs

Comme le disait notre président à propos de l'action de son Premier ministre, un peu de méthode ne nuirait pas. Je garde malgré tout espoir, persuadé que nous finirons bien par les trouver ces sacrées priorités.

dimanche 5 juillet 2009

Burqatoire



En route vers l'enfer. Un souverain poncif du calque d'une pensée que l'on applique avec vigueur et respect sur l'inconnu. Toute phrase n'a pas vocation à avoir un sens.

La burqa donne l'occasion de faire de belles photos comme celle-ci. Peut-être que certains dans l'ombre devineront une barbe.

Pourquoi ne sortirait-elle pas de l'ombre?

Percheman, précisions

Mon entourage m'a fait remarquer que dans la chronique "Percheman" le qualificatif de percheronne attribué à la compagne de Nono l'écolo pouvait être ressenti comme désobligeant et peu respectueux. Si il a été reçu comme tel, je présente mes plus sincères excuses. Il est vrai qu'à trop vouloir être drôle on peut ne pas l'être du tout.
Le terme percheronne ne faisait en aucun cas référence à la femelle du mâle de l'homonyme race de cheval. Il signifiait, cliché du citadin, calme, réflexion, sincérité, valeurs simples et éternelles de la terre.

Voilà, j'espère avoir convaincu de ma bonne foi.

jeudi 2 juillet 2009

Et une quiche, une

Beaucoup de retard pour la quiche de la semaine mais je ne sais plus où donner de la tête. Les candidats sont tellement nombreux qu'il me faudrait songer à instituer une quiche quotidienne si cela continue.

Le dernier postulant en date est notre ami Fanfan Fillon qui, confirmant en cela qu'il n'a pas grand chose à faire, a écrit une lettre au premier ministre néo-zélandais pour au nom de la France s'excuser pour le comportement d'un joueur de rugby qui aurait inventé de toute pièce une agression. Il faut croire que Ségolène à fait des émules.

Le deuxième candidat était mon copain Riton Guaino pour, notamment, son avis sur un sondage. Voici ci-après le détail :

Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, a jugé lundi "idiots" les sondages indiquant qu'une majorité de Français sont défavorables à l'emprunt national annoncé par Nicolas Sarkozy et qui doit être lancé début 2010.
Quant aux sondages, "ça ne m'intéresse pas, c'est tellement bête ce genre de sondages, tellement bête! Vous demandez à des gens s'ils sont prêts à souscrire à un emprunt dont on ne connaît ni le montant ni les modalités mais c'est parfaitement stupide, c'est parfaitement stupide, à quoi ça sert?"
"Si 17 % des Français souscrivent à l'emprunt ce sera un formidable succès", a estimé M. Guaino. Alors "tout cela est idiot, ce genre de sondages sont idiots, tous les chiffres auxquels on fait dire n'importe quoi sont idiots aussi", a-t-il insisté.


Outre une syntaxe défaillante "ce genre de sondages sont idiots" si l'on poursuit jusqu'à son terme le raisonnement du gars Riton, les français ayant accepté de répondre à un sondage idiot sont, de par le fait, des idiots. J'ai pris sur moi d'écouter son intervention en prenant mon petit déjeuner, le défi étant de ne pas gerber (je sais ce n'est pas très élégant), ce qui a confirmé que si il est démocrate, son adhésion à la démocratie s'arrête dès l'instant où on lui pose une question qui ne lui convient pas. Je suis par ailleurs étonné que les médias continuent à lui demander son avis comme si la fonction de conseiller spécial lui conférait une quelconque autorité, une quelconque légitimité dont il profiterait pour à chaque fois nous faire la leçon. Qu'il conseille autant qu'il le veut mais qu'il nous épargne ses leçons de morale. Riton, tais-toi!

Mais au bout du bout, comme le dit Rocco, la quiche de la semaine sera remise à mon copain Frédo Lefebvre. Certains vont penser qu'il y a du favoritisme et c'est vrai. Donc Fred a remis ça avec le travail pendant un arrêt maladie. Il a précisé sa pensée, terme certainement impropre, en ajoutant que travailler pendant son arrêt maladie allait dans le sens de la modernité. J'ai envie d'être grossier. Quoi qu'il en soit, réfléchissons pour Freddy. Dès l'instant où l'emploi occupé y est adapté, rien n'empêche un malade de travailler chez lui. De loi il n'est besoin. Poussons plus loin la réflexion, capacité dont Frédé semble dénué. Un vacancier pourrait travailler pendant ses vacances, une personne licenciée pourrait continuer à travailler gracieusement pour son ancien patron, tout comme un retraité, une personne "bénéficiant" d'un temps partiel subi pourrait travailler à temps plein mais pour un salaire partiel...Il y a certainement d'autres bonnes idées qui je me ferai un plaisir d'envoyer à Frédo.