jeudi 2 juillet 2009

Et une quiche, une

Beaucoup de retard pour la quiche de la semaine mais je ne sais plus où donner de la tête. Les candidats sont tellement nombreux qu'il me faudrait songer à instituer une quiche quotidienne si cela continue.

Le dernier postulant en date est notre ami Fanfan Fillon qui, confirmant en cela qu'il n'a pas grand chose à faire, a écrit une lettre au premier ministre néo-zélandais pour au nom de la France s'excuser pour le comportement d'un joueur de rugby qui aurait inventé de toute pièce une agression. Il faut croire que Ségolène à fait des émules.

Le deuxième candidat était mon copain Riton Guaino pour, notamment, son avis sur un sondage. Voici ci-après le détail :

Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, a jugé lundi "idiots" les sondages indiquant qu'une majorité de Français sont défavorables à l'emprunt national annoncé par Nicolas Sarkozy et qui doit être lancé début 2010.
Quant aux sondages, "ça ne m'intéresse pas, c'est tellement bête ce genre de sondages, tellement bête! Vous demandez à des gens s'ils sont prêts à souscrire à un emprunt dont on ne connaît ni le montant ni les modalités mais c'est parfaitement stupide, c'est parfaitement stupide, à quoi ça sert?"
"Si 17 % des Français souscrivent à l'emprunt ce sera un formidable succès", a estimé M. Guaino. Alors "tout cela est idiot, ce genre de sondages sont idiots, tous les chiffres auxquels on fait dire n'importe quoi sont idiots aussi", a-t-il insisté.


Outre une syntaxe défaillante "ce genre de sondages sont idiots" si l'on poursuit jusqu'à son terme le raisonnement du gars Riton, les français ayant accepté de répondre à un sondage idiot sont, de par le fait, des idiots. J'ai pris sur moi d'écouter son intervention en prenant mon petit déjeuner, le défi étant de ne pas gerber (je sais ce n'est pas très élégant), ce qui a confirmé que si il est démocrate, son adhésion à la démocratie s'arrête dès l'instant où on lui pose une question qui ne lui convient pas. Je suis par ailleurs étonné que les médias continuent à lui demander son avis comme si la fonction de conseiller spécial lui conférait une quelconque autorité, une quelconque légitimité dont il profiterait pour à chaque fois nous faire la leçon. Qu'il conseille autant qu'il le veut mais qu'il nous épargne ses leçons de morale. Riton, tais-toi!

Mais au bout du bout, comme le dit Rocco, la quiche de la semaine sera remise à mon copain Frédo Lefebvre. Certains vont penser qu'il y a du favoritisme et c'est vrai. Donc Fred a remis ça avec le travail pendant un arrêt maladie. Il a précisé sa pensée, terme certainement impropre, en ajoutant que travailler pendant son arrêt maladie allait dans le sens de la modernité. J'ai envie d'être grossier. Quoi qu'il en soit, réfléchissons pour Freddy. Dès l'instant où l'emploi occupé y est adapté, rien n'empêche un malade de travailler chez lui. De loi il n'est besoin. Poussons plus loin la réflexion, capacité dont Frédé semble dénué. Un vacancier pourrait travailler pendant ses vacances, une personne licenciée pourrait continuer à travailler gracieusement pour son ancien patron, tout comme un retraité, une personne "bénéficiant" d'un temps partiel subi pourrait travailler à temps plein mais pour un salaire partiel...Il y a certainement d'autres bonnes idées qui je me ferai un plaisir d'envoyer à Frédo.

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