tag:blogger.com,1999:blog-15874884703123512022024-02-20T19:57:30.077+01:00Votre esprit ma plume votrespritmaplume@orange.frkandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.comBlogger1845125tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-83544987074211009052017-09-29T12:26:00.000+02:002017-09-29T12:26:40.688+02:00nouvelle.adresse.nouveau.blog.http://objectifnegatif.canalblog.com/kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-68245946376641266972017-07-11T18:01:00.003+02:002017-07-11T18:01:55.867+02:00Approche<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_21c">
<br />
Dans la lumière des heures émergeantes il revoit son visage. Il ne se
souvient plus de son âge. Le temps a disparu dans le passage. Des livres
rangés elle ne tourne plus les pages. Les mots restent sans partage. Il
se perd dans le vide des marges. Ecorchent son âme les débris usés de
la rage. Comme les craquements d'un lointain naufrage. Quand
surgissaient les éclaboussures le long de la plage. Elle riait et
défiait le large.</div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-55220697002492960022017-06-15T21:25:00.001+02:002017-06-15T21:25:20.544+02:00Jorge au 3 Pièces<br /><br />
<br /><br />
<br /><br />
Un soir au concert<br /><br />
Donc, hier soir… C’est avec légèreté et <br />
insouciance que j’écris « donc » ce mot de quatre lettres que précèdent <br />
pourtant 60 ans. Ce laps de temps avec tout ce qu’il contient pour en <br />
arriver, comme un aboutissement inéluctable, à ce début de phrase « <br />
Donc, hier soir… ». En ce jour de BAC philo.<br /> Donc, hier soir, dans <br />
une chaleur annonciatrice, je me suis retrouvé à la terrasse du 3 <br />
Pièces. Hier soir, comme à chaque fois, évaluant l’âge moyen des buveurs<br />
prése<span class="text_exposed_show">nts, je me suis senti vieux. <br />
Jusqu’à ce que je découvre la présence de mes petites et petits <br />
camarades dont l’âge concoure à me rassurer. Non qu’ils soient vieux, <br />
mais ils font moins jeunes. <br /> Donc rassuré, je suis descendu à la <br />
cave pour dans un premier temps écouter Jorge. Si l’on peut considérer <br />
que c’est un lieu où les chanteurs se bonifient, il est indéniable que <br />
nombre de spectateurs, dont je fais partie, étaient hors d’âge. Humour. <br />
Donc, pour la 126ème fois j’ai assisté à un concert, mini, de Jorge. Eh<br />
bien, vous allez me croire ou pas, mais à chaque fois c’est comme la <br />
première fois. Tous ceux qui ont vécu une première fois savent de quoi <br />
je parle. Donc, comme un coup de rétro dans la sépia musical, a repris <br />
quelques standards de Victoria. Je pourrais résumer sa prestation, faite<br />
de simplicité et de proximité, par un V. <br /> Donc, alors là <br />
ensuite… C’est sûr, j’avais été prévenu. Et puis faut dire que côté « <br />
j’envoie » je ne suis pas un perdreau de l’année. Mais je dois avouer <br />
que j’ai été surpris. Dès le premier accord, j’ai plongé la main dans <br />
une poche dont j’ai extrait deux bouchons que je me suis profondément <br />
enfoncer dans les oreilles. Pour tout dire, je me suis retrouvé comme un<br />
de ces cow-boy qui pendant un rodéo grimpent sur un énorme bœuf, dont <br />
on a compressé les couilles, qui associe sa douleur au mec qui se <br />
cramponne sur son dos. Combien de temps allais-je tenir avant de me <br />
faire éjecter ? A n’en pas douter, le nom du groupe, Atom Age, fut <br />
raccord avec la prestation. C’est de l’énergie qui alimente l’envie de <br />
gigoter et j’en connais une qui ne s’en est pas privée. A toute <br />
berzingue, dans tous les sens et dévalant sans frein la descente vers <br />
l’accord final. Une prestation nerveuse d’énervés pour en finir, quitte à<br />
jouer deux notes en une. Manifestement, aucun des musiciens ne voulait <br />
se laisser distancer. Résultat, ils ont tous fini premier.</span><br /><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/iZ9ubz535qE" width="480"></iframe>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-35433073563565738932017-06-09T22:48:00.001+02:002017-06-09T22:48:47.744+02:00AgnèsUn poème express<br />
Même si rien ne presse<br />
Avant que l'amour ne nous laisse <br />
Et que le temps ne cesse<br />
Avant que la vie ne nous blesse<br />
Et ne reviennent les faiblesses<br />
Avant que le jour ne baisse<br />
Et n'éveille nos détresses<br />
Livrons nous à la tendresse<br />
Et laissons nous aller à ses caresses <br />
<br />
<br />
<br />kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-70755178898527672612017-06-09T17:56:00.001+02:002017-06-09T17:56:09.205+02:00Comme quoiQu'importe ce qu'emporte le vent. C'est ainsi que lassé sous un amoncellement délavé de pierres émoussées j'ai fait une croix. La main tendu, j'ai cueilli ta fleur de peau. Comme quoi. Comme toi. Tombée de la nuit pour m'apaiser d'un baiser. Tu as surgi des interstices illicites. Têtes bêches des défilés infidèles. Attire d'elle. Au travers de tes voies navigables. Au doigt mouillé, je me suis laissé guider. Dans les écumes de la pleine lune. A peine de dune en dune. A tous crins, au galop de la marée, le vent délave le passé. Dérobe la chute et se soulève jusqu'à l'éclatement. Et je glisse mon amour dans le ressac.kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-30686986113835969372017-06-07T17:26:00.002+02:002017-06-07T17:26:28.909+02:00Trop<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_m4">
Ce matin, encore éparpillé au quatre coins du lit, flottant dans une
conscience incertaine, alors que la nuit avait depuis longtemps rejoint
ses pénates, les premiers sons de la radio me confirmèrent que j'étais
toujours en vie. Je ne sais pourquoi, mon esprit, évoluant dans la
mélasse des sédiments vespéraux, me retranscrit les propos d'un
matinalier prompt à l'introspection : quelles idées pour reconstruire la
gauche? Malgré tous mes efforts, je n'ai pas été foutu d'apporter ma
pierre à l'édifice.</div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-13802882322663372742017-06-05T18:44:00.000+02:002017-06-05T18:44:04.868+02:00Sur le bout<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">Depuis le matin, <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span> n'avai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> qu'une envie: baiser. Une véritable obsession qui <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">l</span>'empêchait de travailler. Il ne s'agissait pas de sentiment, d'amour. C'était comme si le désir qui habituellement se répartissait entre le cul, l'argent et divers autres fantasmes se retrouvait concentré dans le bout de <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>a queue. Dès les premières minutes suivant <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>on réveil, le caractère impératif de la revendication d'assouvissement <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">lui</span> parut évident. C'était autre chose que ces manifestations cav</span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">erneuses qui chaque matin <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">lui</span> rappelaient <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>a condition. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Il </span>avai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> pensé à <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>e palucher sous la douche et puis, après une molle tentative, <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il </span>avai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> renoncé. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Il </span>étai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> un adepte régulier de cette auto satisfaction mais qu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">'il</span> réservai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> au tout venant, à ces érections qu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">'il</span> pouvai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> circonscrire rapidement. En l’occurrence <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span> sentai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> que cette méthode ne suffirait pas. Ou il <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">lui </span>arrivait même de les laisser mourir de leur belle mort sans intervention aucune. Mais de toute évidence, <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span> devinai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> que celle-là n'allait pas <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">l</span>e lâcher, que <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>a feinte indifférence ne la ferait pas rentrer dans le rang. Il allai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> devoir lui donner satisfaction. Le début de matinée fut pénible. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Il</span> du<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> arpenter les couloirs et les bureaux de <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>es collègues muni d'un dossier qu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">'<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span></span> tenai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> à deux mains afin qu'il couvr<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">e</span> la surface se trouvant entre la ceinture et le haut des cuisses. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">S</span>es longs bras <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">lui</span> furent fort utiles. La matinée se traîna sans qu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">'il</span> puisse constater la moindre amélioration. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">I<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">l </span></span>essaya<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">i<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span></span> de penser à autre chose mais e<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">n <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">vain.</span></span> <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Il</span> ne pensai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> qu'à ça. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Il</span> ne pensait qu'à ça mais à <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s</span>on corps défendant. Plus que jamais, <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span> fi<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span> semblant de travailler.</span><br />
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;">Il aurait pu sagement attendre d'être rentré chez lui et régler l'affaire avec sa femme<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">. Mais depuis quelque temps sa femme <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ne manifestait qu'un intérêt très limité pour le sexe. Elle assurai<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t le s<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ervice minimum. Ce que l'on appelait le devoir conjugal. Devoir au<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">quel<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"> elle n'avait jamais la <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">moyenne</span>. Il en ressortait toujours insatisfait ce qui l'obligeait <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">l</span>a plupart du temps à embrayer par une masturbation frénétique dans les toilettes. La chasse d'eau évacuait son dépit.</span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Mais là, quoi qu'il en soit, il ne se voyait pas attendre le soir. Alors qu'il feuilletait un rapport qui dressait un bilan truffé de graphiques incompréhensibles<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">, Audr<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ey e<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ntr<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">a dans son bureau. A l'occasion d'une promiscuité de circonstance, ils avaient eu une brève aventure. <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">D'u</span>ne intense briè<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">veté dont le souvenir resu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">rgissait à chaque fois qu'il la voyait. Autant dire souvent. Elle avança vers lui, grande<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">, redondante, rousse et accompagnée d'une sensualité qui le fit se sentir encore plus à l'étroit dans son <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">slip</span>. Il la regarda. Elle était peut-être la solu<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">tion à son problème. Il devait tenter le coup. Alors qu'elle déposait du cour<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">rier sur son bureau, tout en la regardant, il lui caressa la main qu'elle ne retira pas. Un frisson le parcour<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ut<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">. Il ne pouvait pas être plus à l'étroit.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">Laissant le levier de vitesse au point mort, il sortit de la voiture qu'il venait de garer <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">au sous-sol. Pénétrant dans le salon<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">, il vit sa femme assise dans un fauteuil jambe<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s croisées. La lumière qui traversait la baie vitrée faisait brill<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">er sa chevel<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ure brune. So<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">n regard laissait <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">transparaître</span> l'inhabituel<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">. Elle lui sourit. Ce sourire lui disait quelque chose mais il pouvait se tromper. Malgré tout, il commença à se trouver à l'étroit. La gêne devait se l<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">ire dans ses yeux. Aucun dossier à portée de main. Sa femme se leva et le pris par la main. Surpris et sou<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">dain intimidé,</span> <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">i</span>l se laissa guid<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">er</span> jusqu'à leur chambre. Après q<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">uelques caressantes circonvolutions qui intensifièrent et prolongèrent son état</span>, ils se retrouvèrent<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"> dans le lit e<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">nlacés. Elle lui <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">chuchota quelque chose à l'oreille qu'elle lécha avant de dispara<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">î</span>tre</span> sous le drap blanc. Il sentit d'a<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">bord <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">les lèvres. Il ferma le<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">s yeux. La langue l'e<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">nroba et s'amorç<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">a un mouvemen<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t</span></span></span></span></span></span></span></span> dissimulé par ce qui aura<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">it pu ressembler à un linceul</span>. Alors qu'<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">il</span> se laissait glisser sur la pente, <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">l</span>e va<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">-</span>et<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">-</span>vient s'interrompit<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">. Il <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">attendit</span> quelques secondes e<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">t finit par ouvrir les yeux pour voir sa femme refaire surface. </span></span>Entre son pouce et son index<span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"> encore humides, elle semblait lui montrer quelque chose qui devait être la cause de cette brusque interruption. D'abord, il ne parvint pas à <span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;">identifier ce que sa femme exhibait ainsi. Pour échapper à la lumière déclinante du soleil, il modifia son angle de vue. Brillait dans les derniers rayons un cheveux roux.</span></span> </span> </span></span></span></span></span></span></span></span> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<br />
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"><span style="font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif;"> </span></span></span></span></span> </span></span></span></span></span></span> </span></span></span></span></span></span> </span> </span>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-37144462143125828662017-06-04T22:42:00.000+02:002017-06-04T22:42:40.365+02:00MajeurAu hasard des allées poussaient les azalées. Les couleurs atténuées s'ouvraient encore à des nuées d'insectes. L'horizon foisonnaient des dernières lumières de la saison. Ils savaient qu'il serait bientôt temps. Il savait qu'il laisserait quelque chose d'elle s'envoler. Quelque chose qu'il ne retrouverait jamais. Il ne parviendrait jamais à décrocher le temps suspendu. Entre les notes ténues de ses divins doigts mélodieux, il se souvenait des accords en noir et blanc. Ils accordaient leur regard. Et, sans savoir trop pourquoi, comme ça, comme pour vivre à nouveau, il fallait partir. kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-46317623956936639752017-06-04T18:34:00.002+02:002017-06-04T18:34:23.196+02:00Un après-midi au concert<span class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" tabindex="0"><span class="hasCaption"></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNi3Zf3AQ-QuhqsT9QCGfnCR8rvjjp5VPtSC42jhDS-sqTJaIouqVEgIKikOn9giRDg7UGhIY9mXZEATqkLaWYPFk6P03wfCwHDv1z0m89x7wNnk4kxhFezRFIwPzm7272gsXs4a3CdpI/s1600/L1030914.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNi3Zf3AQ-QuhqsT9QCGfnCR8rvjjp5VPtSC42jhDS-sqTJaIouqVEgIKikOn9giRDg7UGhIY9mXZEATqkLaWYPFk6P03wfCwHDv1z0m89x7wNnk4kxhFezRFIwPzm7272gsXs4a3CdpI/s320/L1030914.JPG" width="320" /></a></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5934348e560701e30130411">
<br /> <br /> Donc hier après-midi, avec <a data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=814648167&extragetparams=%7B%22directed_target_id%22%3A0%7D" href="https://www.facebook.com/jorge.pereirarainha">Jorge Pereira-Rainha</a>
nous prenons la route de Sotteville. Pour moi, maladroit que je suis,
passer rive gauche n'est jamais simple, mais là, j'avais un copilote
avisé connaissant parfaitement la topographie des lieux. Nous nous
sommes ainsi retrouvés rue Edison, ce qui en un sens était prémonitoire.
Que faisions-nous là? Nous étions invités par <a data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100002451220010&extragetparams=%7B%22directed_target_id%22%3A0%7D" href="https://www.facebook.com/sabine.dubois.7330">S<span class="text_exposed_show">abine Fkg Dubois</span></a><span class="text_exposed_show">
à assister à son concert privé. Après avoir découvert l'affiche qui
annonçait l'évènement, nous sommes entrés. Dans un premier temps, comme
des néophytes en passe de découvrir l'inconnu, nous avons d'abord
séjourné dans un sas de décontraction, aidé en cela par quelques bières.
Nous avons devisé de choses et d'autres en attendant les derniers
invités. Puis, au complet (c'était sold out) nous sommes passés dans la
salle de spectacle. Confortablement installés, Blanche, si elle me
permet de l'appeler Blanche, nous a fait pénétrer non pas dans son
monde, trop étroit, pas plus que dans son univers mais dans l'Univers.
Blanche est l'Univers à elle toute seule. Nous avons eu le droit à des
galaxies musicales voyageant entre des trous noirs et traversées
d'éclairs et de fulgurances vocales, l'ensemble non dénué d'une
sensualité qu'il nous restait à expérimenter. Puis, dans une pénombre
enveloppante, la dernière note évanouie, nous avons reposé nos pieds sur
le plancher. C'était vraiment Blanche Dubois ici et pas ailleurs.</span></div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-23706287979209230122017-06-02T09:44:00.004+02:002017-06-02T09:44:28.124+02:00Dictionnaire<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_82m">
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_82m">
Avec sa langue, elle lui retire les mots de la bouche. Chaque jour, il cherche d'autres mots.</div>
<br /></div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-6933182298098432452017-06-02T09:42:00.003+02:002017-06-02T09:42:51.239+02:00Dans le bus ou c'est pas gagné.<br />
Ce matin dans le bus, je
désespérais. Je désespérais de découvrir un comportement, de surprendre
une attitude, de fixer mon attention sur une vision. Dans les écouteurs
Stereophonics. Entre les coups de frein et les accélérations, le bus
poursuivait sa descente. Et puis un homme est monté. Un de ces hommes
que je devinais entre deux. Son visage offrait à mon regard les tumultes
et les tourments d'une vie élimée comme ses vêtements. Je ne pouva<span class="text_exposed_show">is
détacher mes yeux de son histoire gravée dans les rides qui se
croisaient. La gravité des matins incertains l'accompagnait. Comme pour
quitter le centre des attentions, il a cherché une place. Après quelques
secondes, il a souri. Il avait reconnu quelqu'un. Il s'est approché et a
embrassé la femme à qui maintenant il faisait face. Ils ont parlé. Ils
se sont souris. Bêtement, je les regardais comme si ce que je voyais
était incroyable. J'ai jeté un œil à mes chaussures usées et pas cirées.
Il était temps que je reconnaisse quelqu'un.</span>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-67847414560882467432017-05-30T22:13:00.000+02:002017-05-30T22:13:51.682+02:00Présent<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_6bf">
Tu étais là. Tu me manquais déjà. Tu serais bientôt là-bas. Je
n'entendrais plus tes pas. Tu disparaîtrais dans un dernier regard. Au
travers des échos du départ. Je me souviendrais des jours épars.
Inlassablement entrelacés dans l'écoulement des errements.</div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-69893693217678928672017-05-23T17:45:00.004+02:002017-05-23T17:45:53.004+02:00Dans le métroAvec le soleil et sa chaleur reviennent les
plaisirs et les stigmates de l'été qui s'approche. Mais en fin de
journée, ce sont les stigmates qui ont tendance à prendre le dessus.
Ainsi hier, en fin de journée de travail, 16h pour moi, dans la légèreté
de l'air de ce mois de mai, j'entre dans la rame et dans la seconde qui
suit je prends conscience que le métro transporte en commun les corps
et les odeurs qui les accompagnent. Parfois, les parfums masquent les ef<span class="text_exposed_show">fluves
corporelles, mais hier que nenni. C'était la foire aux phéromones, les
dessous de bras étaient de sortie. Me parvenaient jusqu'aux narines les
émanations olfactives qui manifestement avaient mariné dans le secret
ombragé et suintant des aisselles à l'occasion poilues. Tel un nez de
Grâces, je sais reconnaître la vieille sueur. Probablement émanant de
plusieurs sources je n'ai pu déterminer avec précision leur provenance.
Je me demande si ce soir je ne vais pas rentrer à pied.</span>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-52558602088634162082017-05-22T19:56:00.001+02:002017-05-22T19:58:23.407+02:00Un soir à la radioDonc, hier soir, entraîné par <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=814648167&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/jorge.pereirarainha?fref=mentions">Jorge Pereira-Rainha</a>, je me suis retrouvé à radio Principe actif pour écouter et voir l'émission Un privé à Babylon animée par <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=1255250462&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/petit.emanuel.3?fref=mentions">Petit Emanuel</a><br />
et ses acolytes érudits. Malgré un rappel au règlement par l'autorité <br />
de tutelle que d'aucuns ont trouvé justifié, nous avons été très bien <br />
accueillis dans une ambiance qui m'a rappelé mes années d'étudiant quand<br />
demain nous paraissait toujours bien loin L'invité virtuel du jour <br />
était Elvis Costello, chanteur, compositeur, découvreur, producteur, <br />
dragueur, le tout pour notre bonheur. Loin de nous pousser du coude, <br />
nous l'avons levé au rock et à ceux qui nous le font aimer. Pour <br />
terminer en beauté, Jorge P muni de sa voix et de sa guitare et <br />
accompagné d'une prise de son de proximité nous a interprété deux titres<br />
de son dernier disque. Et encore bravo.<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/Ok8Xt0kR2B4" width="480"></iframe>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-23168062085768727142017-05-19T11:40:00.002+02:002017-05-19T11:40:56.296+02:00Hier soir au concert<br />
Hier soir, répandu dans le canapé, je
regardais par la fenêtre pleureuse tomber la pluie dans le jardin. Le
ciel semblait se refléter dans l'herbe. Je craignais que la torpeur me
paralyse. Allais-je me lever pour rejoindre l'Appart Bar où Elegant
Tramp devait se produire? D'un vigoureux coup de rein dont seule la
promesse du plaisir nous rend capable, je quittais le canapé pour
quelques aller-retours d'essuie-glace plus tard me retrouver devant une
bière <span class="text_exposed_show">face à <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=1417720430&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/lem.kohler?fref=mentions">Loïc Kohler</a> et <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=814648167&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/jorge.pereirarainha?fref=mentions">Jorge Pereira-Rainha</a> . Nous parlâmes de tout et de rien. D'autres s’attablèrent, parlèrent, burent comme dans une abbaye(?). <br />
Et commença le concert par une prestation de Yelo, que je découvrais,
nom qui pourrait être la contraction d'un bonjour ensoleillé. En fait,
non. Une voix, une guitare, un violoncelle. La musique de Yelo, pour ce
que j'ai pu en percevoir car à ma grande honte je n'ai pas toujours été
attentif, est teintée d'un romantisme qu'enveloppe une nostalgie des
amours perdues. Il est vrai que la vie n'est pas une poilade sans fin.
Merci de nous le rappeler. Je me suis laissé bercer par les cordes. A
revoir.<br /> Ensuite. Ensuite, Elegant Tramp avec <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100004999608471&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/LetThereBeRock76?fref=mentions">Fab Lo</a> et <a class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=1143400023&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" href="https://www.facebook.com/philippelightnin?fref=mentions">Phil Long Dong</a>
en toute décontraction aux manches acoustiques. Un set composé de
titres que je n'avais jamais entendus et d'autres devenus des
classiques. J'ai déjà dit que j'aimais. C'est toujours le cas. A moins
que vous vouliez que j'en dise d'avantage, à quoi bon, je n'irai pas
plus avant.<br /> Et encore bravo.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2jbqAi-5J7W6iiwe_bAWRJrbUk3FO7nk-SDfK9UpqKIGkPfkTxTryf5rnTTp007yHzmr4PLbTux3xRuiBESPHJpX9-dYHrKIU20df9i9LEQyS7QnkipQGHzhK8oHnGeNlT0STHvFgb0o/s1600/L1030373.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2jbqAi-5J7W6iiwe_bAWRJrbUk3FO7nk-SDfK9UpqKIGkPfkTxTryf5rnTTp007yHzmr4PLbTux3xRuiBESPHJpX9-dYHrKIU20df9i9LEQyS7QnkipQGHzhK8oHnGeNlT0STHvFgb0o/s320/L1030373.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7V4KkXWGEY7jShjFgOgnk7eePR0FMteN1Q-nL6gSoLBU9-TG1W343xEBxFkKQm25xRmulR74pwLt3UDaJg5PeBzAVFOWQyg1GwWRZ-CbsvbpXXW7CcH6-RtwjEBz_wZyufmIQeC5OKe8/s1600/L1030392.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7V4KkXWGEY7jShjFgOgnk7eePR0FMteN1Q-nL6gSoLBU9-TG1W343xEBxFkKQm25xRmulR74pwLt3UDaJg5PeBzAVFOWQyg1GwWRZ-CbsvbpXXW7CcH6-RtwjEBz_wZyufmIQeC5OKe8/s320/L1030392.JPG" width="320" /></a></div>
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-83941325225138631452017-05-19T09:12:00.001+02:002017-05-19T09:12:32.389+02:00Cortez the killer<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/x3O-1FGhX6Q" width="480"></iframe>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-67259278333187745592017-05-17T21:38:00.001+02:002017-05-17T21:38:22.377+02:00North Harbor<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/Vf65oRJq2sY" width="480"></iframe>kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-3869706525416175652017-05-17T20:10:00.000+02:002017-05-17T20:10:00.575+02:00Sur toute la ligneJe lirai entre les lignes de ta main<br />
Comme toujours je te verrai demain<br />
Tu m'écriras entre les lignes de ta vie<br />
Comme toujours tu me donneras envie<br />
<br />
Tu m'attendras dans un coin de ciel<br />
Avant que le monde ne s'éveille<br />
Nous disparaîtrons dans nos rêves<br />
Quand la vie sera encore brève <br />
<br />kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-68832973964016719542017-05-16T23:06:00.000+02:002017-05-16T23:06:26.575+02:00A l'infini<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Elle caressait mes émotions</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Dans ses yeux brillait la clé de l'évasion</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Dans les boucles rouges du temps sa révolution</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Comme un tourbillon emportait mes douces illusions</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Son cœur à l'infini</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Faisait battre mon amour</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Elle était l'infini</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Son cœur à l'infini</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Faisait battre mon amour</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Dans les derniers parfums du vent d’alors</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Seul le linceul de mon cœur flotte encore</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Las comme un amour qui s’endort</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Dans la brume s’évanouit son corps</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">L’aube des flots ternes de la baie de Lisbonne</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Dépose l'ombre des saisons monotones</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Les chagrins sombres des reflets amers de l’automne</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: small;">Déversent les pleurs et enfin m’abandonnent</span></div>
<br />
kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-51510553995477821062017-05-12T17:28:00.002+02:002017-05-13T08:24:11.562+02:00Un soir au concert<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDSdr4wB4_HvpteeeDIY1E7RP3ocGaVsjLSqhJFOmWg8gUo_IyPEg6j6QCSvP8lrJ-yMYb5nuatpsQR72AgxslZhDQTf6AqOwoaFCqpmfqJ-J6sM5hn1B_9vmVLBswBZdfPz_fVsqpIzQ/s1600/L1030211.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDSdr4wB4_HvpteeeDIY1E7RP3ocGaVsjLSqhJFOmWg8gUo_IyPEg6j6QCSvP8lrJ-yMYb5nuatpsQR72AgxslZhDQTf6AqOwoaFCqpmfqJ-J6sM5hn1B_9vmVLBswBZdfPz_fVsqpIzQ/s320/L1030211.JPG" width="320" /></a></div>
Donc hier soir (on fait comme si on était hier, hein?) j'étais au Trois Pièces. Je n'avais jamais fait attention, mais il y en a davantage. J'y étais pour un concert annoncé de longue date. Deux parties. Jorge P avec Jorge et Artur puis Paul Collins avec Paul Collins. Comme Artur n'en finissait pas de terminer son andouillette, le concert a commencé en retard. En attendant, confortablement installés dans une des pièces, nous avons devisé. De nombreux sujets ont été abordés dont l'andouillette d'Artur, les moulures, les chevaux fiscaux, pendant que Thierry Valette faisait la navette entre l'andouillette et la cave, impatient que les premières notes soient jouées. Après une dernière bouchée, ce fut fait.<br />
Hier soir, j'assistais pour la quatrième fois à un concert de Jorge P, ce qui ,somme toute est peu comparé aux 23 de Robert. Toujours est-il, que chaque prestation est meilleure que la précédente. C'est vrai, meilleure, ça fait un peu confiture mais peu importe. Je sais, d'aucuns vont dire, ouais mais tu n'es pas impartial. Et alors et qu'est-ce que vient faire l'impartialité. J'aime bien m'énerver tout seul. Le duo ne fait qu'un dans une complémentarité dissociée qui permet l'expression, la fantaisie et la prise de risque (je reste à votre disposition pour toute explication). Lorsque Arthur, pour la dernière chanson, s'est saisi de la guitare et en a joué je me suis dit que d'autres voies s'ouvraient devant ce duo, Jorge et Artur 2P.<br />
Puis, Paul Collins. Il y a plusieurs choses que j'aime chez lui. Je comprends son anglais. Pratiquement toutes ses chansons sont courtes et elles ont une histoire qu'il prend plaisir à nous raconter. Je l'avais écouté il y a quelque temps accompagné de jeunes musiciens. J'ai de loin préféré la version acoustique d'hier soir. Les mélodies, la voix, les variations, la modestie, l'envie de partager. Voilà, je ne vais pas en rajouter.<br />
Cette soirée acoustique m'a plus. Pas la peine de gueuler pour entendre.<br />
Un bémol. Depuis un concert des Volfonics où il me fut reproché d'être trop grand, je me place au fond de la salle. Mais hier soir, deux chevelus se dandinant m'ont gâché la vue😃😃.<br />
Et encore bravo. kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-5490950935340414122017-05-12T10:02:00.000+02:002017-05-12T10:02:51.414+02:00Dans le busCe matin, j'avais le disque dur un peu mou. Un peu d'envie s'était probablement évaporée. Un début dans le flou. Histoire de recoller à la vie, au train-train, je monte dans le bus. Après un coup d’œil sans objet, je reste debout, adossé à la vitre. Il ne me reste plus qu'à regarder. Après quelques secondes, je jette, avec douceur, mon dévolu sur une jeune fille accompagnée d'un garçon non moins jeune. Il parle. Je ne sais de quoi. Elle le regarde. Ses lèvres s'écartent dans un sourire. Il continue de parler. Elle lui passe une main dans les cheveux. Sa chevelure se gonfle et ondule au passage des doigts qui glisse vers sa nuque. Je regrette d'être chauve. Elle le regarde. Il est dans ses yeux, dans les reflets que la lumière dévoile. Elle s'approche de son visage et l'embrasse. A mots couverts.kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-48275975591881993072017-05-11T13:12:00.001+02:002017-05-11T13:12:12.463+02:00Dans le bus.<div class="" data-block="true" data-editor="etvpu" data-offset-key="2hb14-0-0" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">
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<span data-offset-key="2e7rn-0-0" style="font-family: inherit;"><br data-text="true" /></span></div>
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<div class="" data-block="true" data-editor="etvpu" data-offset-key="8cmj6-0-0" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">
<div class="_1mf _1mj" data-offset-key="8cmj6-0-0" style="direction: ltr; font-family: inherit; position: relative;">
<span data-offset-key="8cmj6-0-0" style="font-family: inherit;">Ce matin, pour la première fois depuis...depuis la dernière fois, j'ai pris le bus. Bien m'en a pris puisque j'ai découvert une technique pour tout à la fois se curer le nez et se maquiller. J'étais donc debout dans l'habitacle regardant à droite et à gauche en quête d'un centre d'intérêt quand une voix de petite fille attire mon attention. Face à elle sa mère. Elle tient dans la main gauche un miroir de petite taille qui lui renvoie l'image de son nez, ou plus précisément, l'image de l'intérieur de ses narines . De sa main droite, plus précisément de son index, et tout en regardant dans son miroir, elle déloge les concrétions qui obstruent ses voies nasales et qu'elle disperse ensuite d'une pichenette. Et ceci fait, du même doigt, probablement encore enduit d'un reste de sécrétion, elle se lisse les sourcils qui à présent brillent dans la lumière du matin naissant. </span></div>
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kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-90595863143742532872017-05-03T09:41:00.000+02:002017-05-12T10:03:26.157+02:00SensJ'entends le chant de la tronçonneuse et le bruit des oiseaux<br />
Je sens le jaune des champs et le vert du chemin<br />
Je touche au but las de l’asphalte<br />
Je goûte la compagnie des poètes à bicyclette dans l'ère champêtre<br />
Je vois au près les prés peuplés de peuplierskandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-85278184861291028612017-04-30T19:35:00.001+02:002017-04-30T19:35:04.639+02:00La vie de nos chosesDepuis quelques jours déjà, je passais devant le panier à linge. Du haut de l'escalier, je le voyais débordant de linge en tous genres. Descendant les marches, je regardais ailleurs. En mon for intérieur, passant à ses côtés, j'avais bien conscience que cette situation ne pouvait perdurer au risque de froisser la fierté de ces vêtements ainsi entassés. Et c'est ce matin que j'ai pris conscience du caractère intolérable de cette situation. Comment pouvais-je, faisant fi des sensibilités, des cultures et des origines, ainsi mélanger les chemises, les pantalons, les chaussettes trouées, les petites culottes et autres caleçons? Ayant subitement la fibre du rangement, il me fallait mettre de l'ordre dans cet intolérable cosmopolitisme vestimentaire. A chaque corbeille son type de vêtement. Pour la couleur, je n'ai pas encore décidé. kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1587488470312351202.post-52280692387089442782017-04-27T19:02:00.001+02:002017-04-27T19:02:55.048+02:00Lumière<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq7wyRu8oiwHUDE0Ebe5RLPUPquuSmAPTXgJrUZdHN9y-BJ6-jIh29UsHonORUXdqA_oXK-RBqOIpL9AdlKHmtgNl3Z0vm5VmDNReUOpwqxmdCS2ESO7UBdXR_sgrnqdbjAkERsSiZxlc/s1600/L1030173.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq7wyRu8oiwHUDE0Ebe5RLPUPquuSmAPTXgJrUZdHN9y-BJ6-jIh29UsHonORUXdqA_oXK-RBqOIpL9AdlKHmtgNl3Z0vm5VmDNReUOpwqxmdCS2ESO7UBdXR_sgrnqdbjAkERsSiZxlc/s320/L1030173.JPG" width="168" /></a></div>
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Ce matin, après avoir hésité, j'ai fini par ouvrir les yeux. Par la porte qui n'était pas fermée, j'ai vu de la lumière. Alors, je suis sorti. De la chambre. Je me suis retrouvé dans le couloir. Un long couloir qui menait ailleurs. J'ai cherché à savoir d'où venait cette lumière. J'ai regardé par la fenêtre. Dans un frôlement de givre une lueur encore lointaine atteignait les toits. Sans plus chercher, j'ai attendu qu'elle s'approche. Plus près.kandidehttp://www.blogger.com/profile/09739825958407104277noreply@blogger.com0