vendredi 30 mars 2012

Toujours faire face

J’ai lu un article dont le titre était « La sodomie gagne du terrain ». Sur le coup je me suis demandé si cela signifiait que le nombre de pratiquants était en augmentation ou si avec la pratique on parvenait à gagner en profondeur. Après l’avoir lu, j’ai pu constater que l’article développait l’orientation quantitative de cette pratique.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la nature sexuelle de la sodomie qui a retenu mon attention, mais la concomitance de cet article et de la campagne électorale qui m'a laissé perplexe et a mis en éveil ma méfiance. S'il était utile de le préciser, ça me fait plaisir, j'ai soudain associé les promesses électorales au contenu d'un tube de lubrifiant qui j'espère est efficace.
C'est tout.

jeudi 29 mars 2012

Tout simplement

Deux papillons s'aimaient d'amour tendre et surent comment s'y prendre.

mercredi 28 mars 2012

Augmenter moins pour baisser plus.

"Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs. Cette augmentation sera assez modérée". En lisant ces phrases prononcées par notre président, j’ai souri. La baisse de l’augmentation est un grand classique. Une sorte de comique de répétition qu’en son temps maniait très bien Christine Lagarde. Notre président innove en utilisant le terme « tendancielle » ce qui permet de laisser un espace entre baisse et augmentation. Comme un nouveau leader révolutionnaire, il imagine que les chiffres vont manifester en sa faveur et va les envoyer arpenter le pavé pour tenter de nous convaincre que la situation s'améliore. Mais quelle situation. Il ne précise d'ailleurs pas que c'est la notre. L'augmentation sera "assez modérée". Assez modérée pour qui? Je comprendrais cette phrase si elle était prononcée par un statisticien. Le dernier mot à Olivier Besancenot "En tout cas, ce n'est pas une baisse du foutage de gueule"







lundi 26 mars 2012

Gonflette

Notamment en politique, les chiffres sont à la vérité ce que la bite est à l'amour. Je dois vous avouer que j'ai hésité avant d'écrire cette phrase. Non que je ne savais pas par quel bout prendre ce sujet, mais je me suis demandé si il était opportun de lier le public à l'intime. Alors pourquoi cette phrase? La campagne électorale est l'occasion pour chaque candidat de sortir de son chapeau une ribambelle de chiffres (qui sont des nombres) dont on ignore souvent la source, le but de l'étude qui a donné ces résultats et la démarche qui a permis de produire ces données. Un chiffre seul est comme une bite molle, il ne sert à rien. Là aussi j'ai hésité. Très souvent, les données avancées avec autorité par les candidats sont soit fausses, soit approximatives, soit n'éclairent qu'une partie du sujet. Ce qui donne une idée du respect dans lequel est tenu l'électeur. Pour une raison que je veux ignorer, rares sont les journalistes qui apportent la contradiction.
Donc, comme la bite, rien ne sert d'avoir de gros chiffres si l'on ne sait pas s'en servir, si ils se dégonflent à la première analyse. Là je n'ai pas hésité. Un des derniers exemples concerne le meeting de Villepinte. Jef Copé avait décidé qu'il aurait la plus grosse affluence. Chose promise... Il annonça entre 70 et 80 mille participants. C'était en effet la plus grosse. Jusqu'à ce qu'un petit malin s'informe de la surface du lieu, en retire celle des allées et de la très grande scène et divise le résultat par 1 m2, surface occupée par un militant assis, ce qu'ils étaient. Résultat : 35 mille participants. Jef avait mis du coton dans son slip.

vendredi 23 mars 2012

Le temps de la réflexion.

A peine le corps commence-t-il à refroidir que notre président nous promet des mesures. Des mesures contre l’apologie du terrorisme, des mesures contre toute personne se rendant à l’étranger pour y suivre des endoctrinements, des mesures contre toute personne consultant régulièrement des sites internet qui font l'apologie du terrorisme.

Prenons des mesures, même si elles sont juridiquement inapplicables nous réfléchirons plus tard. Il sera toujours temps. Et puis si nous n'avons pas le temps de réfléchir, il ne sera pas dit que nous n'avons rien fait. Ou plutôt il ne sera pas dit que nous n'avons pas dit ce que nous ne manquerions pas de faire. A moins que ce soit l'inverse.

Je me suis dit que notre président aurait pu en profiter pour prendre des mesures contre ceux qui font font l'apologie de la productivité qui conduit tant de salariés à se suicider, qui provoque tant d'accidents mortels, qui est à l'origine de tant de vie brisées. Mais il est vrai que la douleur et le désespoir ne se mesure pas.


jeudi 22 mars 2012

Et puis j'oublie


Comme tout un chacun, j'y pense et puis j'oublie. Il y a quelques temps, dans la vraie vie, j'avais entendu parler de l'Ossétie du Sud, ce qui laissait présager qu'il y avait une Ossétie du Nord. Dans la vraie vie car il y a de nombreuses années je jouais à un jeu dont j'ai pour l'instant oublié le nom, jeu dont le but était pour chaque joueur d'envahir le territoire des autres et il me semble que l'Ossétie était l'un de ces territoires. Je me souviens aussi de la Yakoutie plus connue sous l'appellation de République de Sakha. Puits d'ignorance que j'étais, j'étais persuadé que ces contrées n'existaient pas et il ne me serait pas venu à l'idée de vérifier.
Mais pourquoi vous parle-je de ce lointain pays? L'Ossétie, dont l'indépendance a été reconnue notamment par le Vanuatu, Nauru, Tuvalu et la République Moldave de Transnitrie, est sous influence russe. Des élections présidentielles ont eu lieu fin 2011. Après dépouillement partiel, il est apparu que le candidat soutenu par Moscou ne serait pas élu. Sans attendre le décompte des voix, l'élection a été annulée. Une nouvelle élection a lieu actuellement mais la candidate qui aurait dû être élue en 2011 n'a pas été autorisé à se présenter.
Il est probable que j'aurai oublié tout ça la semaine prochaine.

mercredi 21 mars 2012

Stéphane

Kees van Dongen

Selon un sondage (réalisé par Dove), 93% des femmes estiment que leurs aisselles (pas Stéphane) ne sont pas attirantes. Les aisselles sont-elles indignes des femmes.
Je me suis demandé quel degré d'estime j'accordais à mes aisselles. Je dois vous avouer qu'elles ne me sont pas indifférentes sans pour autant bénéficier d'un traitement particulier. Je les lave chaque jour et parfois je les arrose d'un pchitt de déodorant sans trop savoir pourquoi je ne le fais pas tous les matins. Sous la douche je les savonne en premier et ne les rince qu'une fois avoir savonné le reste ce qui permet au savon d'agir, de dissoudre les aigreurs de la claustration, de décoller les poils que la nuit a rendu poisseux. A la réflexion, l'aisselle (vous aurez remarqué que le singulier de ce mot n'est jamais usité) est une sorte de bouche sans dent. Au même titre qu'il m'arrive de contrôler le degré de nuisance de mon haleine (contrôle dont la fiabilité me laisse sceptique), je soulève parfois le bras afin de me faire une idée du stade de fermentation de la transpiration en cette zone humide.
A titre personnel, mes aisselles n'ont jamais donné lieu à une quelconque évaluation, jugement de valeur. Je ne les ai jamais considérées comme un élément de séduction. Quand je les vois dans la glace le matin, il ne me vient jamais à l'idée que le fantasme d'une femme serait d'y mettre le nez ou tout autre partie de son anatomie. Il est vrai que nous ne sommes pas toujours à l'aise avec nos zones poilues. Nous en reparlerons.

mardi 20 mars 2012

Clou (enfoncer le)

"Nous ne savons pas les motivations de ce criminel. Bien sûr, en s'en prenant à des enfants et à un enseignant juifs, la motivation antisémite semble évidente. S'agissant de nos soldats, nous savons que deux étaient de confession musulmane, qu'un troisième était Antillais, mais nous ne connaissons pas les motivations même si on peut penser, on peut imaginer que le racisme et la folie meurtrière sont en l'occurrence liés."
Cette phrase a été prononcée par notre président. Pourquoi vouloir à tout prix caractériser ces victimes. Il nous faut quelque chose de plus pour condamner, pour en appeler à l'unité nationale? Nous ne savons pas pourquoi ils sont morts mais ils sont morts. Cette réalité ne se suffit-elle pas à elle-même? N'est-ce pas la communauté humaine qui est atteinte?

Chut!

"Si le peuple de France décide que la majorité silencieuse refuse le diktat de la pensée unique, refuse les scénarios écrits à l'avance, refuse qu'on lui impose des idées dont elle ne veut pas, et si ce peuple de France, où qu'il se trouve, quel qu'il soit, dit 'maintenant, ça suffit, c'est nous en liberté qui choisirons le prochain président de la République' alors, je vous le dis (...) oui, on va gagner"


Sans trop savoir pourquoi, j'ai deviné que cette phrase de notre Président était remarquable. Ce concept de majorité silencieuse. Comment connaître les pensées de celui qui ne s'exprime pas? Qui ne dit mot consent. Si j'ai globalement compris qu'il fallait voter pour notre Président, je dois vous avouer que dans le détail ma capacité à comprendre a été mise à rude épreuve. Ainsi ce début de phrase "Si le peuple de France décide que la majorité silencieuse refuse le diktat de la pensée unique" m'a laissé perplexe. Je ne vais pas faire semblant. Je n'ai pas compris. Notre Président a, probablement pressé par le temps comme un équipier de fast-food, essayé de regrouper les concepts qui structurent sa pensée rendant ainsi incompréhensible ses propos à celui qui souhaiterait prendre le temps de les analyser. Bien sûr, la phrase complète n'a pas pour vocation à être décortiquée. Elle est le refrain d'une chanson populaire dont la musique entraînante transforme les mots en un simple rythme qui conforte les certitudes.

Pour notre président être libre c'est voter pour lui. En votant pour lui, la majorité silencieuse s'exprimera en silence. Dans cette phrase, notre président décrit une menace qui planerait sur le peuple et qui l'empêcherait d'exercer le droit de choisir son gouvernant. Cette menace se sont tous ceux qui se placent entre le président et son peuple. Qui d'autre que le peuple choisira sauf à croire, comme semble le penser notre président, que nous n'avons pas le choix. A pensée unique, candidat unique.


lundi 19 mars 2012

Esprit (mauvais)

Trois militaires ont été tués. A ce stade de l'enquête rien ne permet de privilégier un mobile plutôt qu'un autre. Le ministre a affirmé avec la plus extrême fermeté qu'aucune piste ne serait négligée et qu'il était trop tôt pour émettre quelque hypothèse qu'il soit. Si l'acte à caractère antimilitariste n'est pas écarté, c'est une piste parmi d'autres.
Trois catholiques sortant d'une caserne ont été tués. A ce stade de l'enquête rien ne permet de privilégier un mobile plutôt qu'un autre. Le ministre a affirmé avec la plus extrême fermeté qu'aucune piste ne serait négligée et qu'il était trop tôt pour émettre quelque hypothèse qu'il soit. Si l'acte à caractère antipapiste n'est pas écarté, c'est une piste parmi d'autres.
Quatre juifs ont été tués devant une école. Le caractère antisémite de cet acte ne fait aucun doute. Il doit être condamné avec la plus extrême fermeté. Le président de la République se recueillera dans la synagogue.

jeudi 15 mars 2012

En passant

Un rire d’enfant. Un rire d’antan. Autant de temps qui me quitte. J’entends ce rire porté par le vent. Il caresse ma mémoire qui se laisse charmer et délaisse le présent.

mercredi 14 mars 2012

Pour de faux

"Quand on parle et qu'on agit contre une partie de la France on n'est pas digne d'être président du peuple de France"

Je ne l'ai pas écouté jusqu'au bout mais j'ai retenu cette phrase. Bien qu'elle soit définitive et ressemble à une sentence, je l'approuve. Celui qui l'a prononcée aurait pu poursuivre en disant "C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas me représenter". Mais comme il aime à le dire, il n'est pas homme à renoncer. Ce ne serait pourtant pas un renoncement mais une décision qui traduirait le respect de ses engagements. Il a, nous a-t-il dit, compris, appris beaucoup de choses au cours de ces cinq ans mais à l'évidence il n'a pas compris qu'il est comptable de chaque décision qu'il a prise, de chacun des renoncements qui ont jalonné son quinquennat. Contrairement à ce que ses propos pourraient laisser croire, être président de la République ne commence pas par un stage de cinq ans, période à l'issue de laquelle rien ne pourrait lui être reproché puisqu'il était en quelque sorte en formation.

mardi 13 mars 2012

Pipeau


Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi ? Il ne suffit pas de dire ainsi soit-il. Ils attendaient l’apparition de leur candidat et il est apparu. Un point noir sur une surface blanche. Une foule acquise. Je regardais l’écran sur lequel s’agitaient les drapeaux au bout des bras des militants. Ses phrases étaient ponctuées par leurs cris, leurs sifflets, leurs slogans. J’ai su dès le début que j’allais partir avant la fin. C’est ce qui est arrivé.

Je ne supporte pas la ferveur, l’adhésion totale et sans réserve, ce besoin de s’en remettre à un homme providentiel. L’unanimité m’exaspère et me fait peur. Entendre une foule réagir comme si elle n’avait qu’un seul cerveau et qu’une seule voix est un sujet d’incompréhension. Je ne peux m’empêcher de penser au joueur de flûte de Hamelin. Le jour où je serai président de la République je prendrai immédiatement les deux mesures suivantes

  1. suppression de l’élection présidentielle
  2. suppression de la fonction du même nom

vendredi 9 mars 2012

Recul

Une récente étude a mis en évidence que les femmes venant d'ovuler détectent mieux les serpents. En lisant cela j'ai pensé à la première femme. Poursuivant cette démarche scientifique au milieu des causes et des effets, des oeufs et des poules, j'ai pu mettre en évidence que les serpents étaient attirés par les femmes potentiellement fécondables. Du temps de Eve, l'homme pensait qu'il avait le temps, qu'il aurait toujours le temps. Si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain. Cette inconscience, cette suffisance allait donner naissance à un autre monde. Aujourd'hui, l'homme serpente, darde autant qu'il le peut, s'introduit, se glisse, s'immisce, se love, s'enfonce pour enfouir au plus profond la honte d'avoir trop attendu.

Comme souvent, je ne suis pas fidèle à l'idée qui a inspiré le titre de ce billet. Tout en écrivant, j'en prends conscience. Je tente de retrouver le chemin de la vertu, d'emprunter la voie qui me permettra de raccrocher les wagons. Je ne renonce pas mais finis par me fier au hasard. Il y avait bien une idée qui, comme un ballon, d'un bond aurait pu me ramener vers le terrain. Mais cette fois-ci, le ballon était dégonflé, l'aiguillage coincé. L'idée s'est perdue en chemin. Pour autant, je ne suis pas persuadé qu'elle a été remplacée par une autre.

mardi 6 mars 2012

Sonné

Comment en sommes-nous arrivés là? Depuis des mois, je veux croire à juste titre, ceux qui nous dirigent et ceux qui voudraient le faire, n'ont de cesse de nous dire que nous sommes en crise. Déficit, dette, chômage, déséquilibre, pauvreté, précarité, remise en cause de notre modèle de société... Nous pouvions légitimement nous dire que la campagne électorale arrivait au bon moment et que, comme ils disent avec élégance et pragmatisme, tout cela allait être mis sur la table. Je regarde cette foutue table et que vois-je? De verdâtres morceaux de bidoche avariés figés dans leur graisse.
« Le premier sujet de préoccupation de discussion des Français, je parle sous votre contrôle, c'est cette question de la viande halal. » Ainsi s'est exprimé notre Président. Loin de moi l'idée de le lapider mais je me demande pourquoi nous sommes nous retrouvés dans cette voie sans issue.

samedi 3 mars 2012

La bêtise se trouve à l'intérieur

La bête s'est avancée. Puis bloquée dans sa progression, elle s'est arrêtée. Toute étourdie par les déclarations de Claude Guéant qu'elle a entendues à a radio, elle ne sait pas trop ce qu'elle fait là. Elle ne sait d'ailleurs plus où elle est. Elle ignore qu'elle ne le saura jamais. Elle ne sait pas ce qu'est un souvenir, celui-ci n'aura de toute façon pas le temps de se former. Comme un flash. Elle s'écroule sur le sol de béton. La tête tournée vers la Mecque. L'homme en blanc pose sur le front encore chaud une étiquette sur laquelle est marquée HALAL.

jeudi 1 mars 2012

Toujours plus pour toujours moins (2)

Il est curieux que lors de ce meeting sur l'éducation, notre Président ne se soit adressé qu'aux familles qui fort légitimement souhaitent la meilleure éducation pour leurs enfants mais sont confrontées à une école qui ne répond pas à leurs attentes, à des enseignants qui, sitôt leurs cours terminés, s'empresseraient de repartir chez eux laissant les élèves dans le plus total désarroi, confrontés à des difficultés sans espoir de recevoir quelque aide que ce soit. Comme le dit la présidente d'une des fédérations de parents d'élèves "Le fait que les enseignants soient davantage présents éviterait que des élèves en difficulté trouvent porte close".

500 € net par mois, ce n'est pas rien. Mais presque. A la réflexion, c'est une insulte. C'est une façon de pervertir, de dénaturer un métier, une passion, des convictions, de réduire à peu de chose la volonté et le plaisir de transmettre, de faire partager, de faire progresser, d'éveiller la curiosité. Le sonnant et trébuchant, comme un morceau de bling-bling, au-delà de sa nature avilissante, dénote une consternante méconnaissance du monde enseignant et de ses motivations. C'est certainement une des "corporations" qui au cours des trente dernières années a été la plus soumise aux changements imposés par les diverses réformes et qui a su s'adapter aux évolutions pédagogiques alors que dans le même temps le temps consacré à la formation continue diminuait d'année en année.
Je reste à la disposition de notre Président pour développer.

Toujours plus pour toujours moins

Lors de son dernier meeting, notre Président nous a fait part de son projet pour l'école. Plus précisément, il a lancé une idée. Cela m'a rappelé des discussions que j'avais avec mes copains dans la cour de récréation. Nous formions un "entre soi" nous considérant comme l'élite du cm2 et nous refaisions le monde en ponctuant notre conversation de "Ce s'rait vachement bien si...".

Notre Président a dit "Ce s'rait vachement bien si les profs travaillaient plus." Plusieurs points sont "étonnants". Notre Président considère que les enseignants ne sont pas assez présents dans les établissements, ce qui nuit au bon déroulement de la scolarité des élèves. Il faut donc que les dits enseignants passent plus de temps sur leur lieu de travail. Simple bon sens. Mais cela se fera sur la base du volontariat. Ce qui voudrait dire que certains élèves pourront bénéficier du soutien de leurs enseignants alors que d'autres en seraient privés. Dans le principe, c'est une rupture d'égalité. Mais cette idée qui aurait pour effet de développer les inégalités répond à la formule de notre Président "Nous devons passer de l'école pour tous à l'école pour chacun".

L'éducation nationale devient une acadomia à grande échelle.