mercredi 28 mars 2012

Augmenter moins pour baisser plus.

"Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs. Cette augmentation sera assez modérée". En lisant ces phrases prononcées par notre président, j’ai souri. La baisse de l’augmentation est un grand classique. Une sorte de comique de répétition qu’en son temps maniait très bien Christine Lagarde. Notre président innove en utilisant le terme « tendancielle » ce qui permet de laisser un espace entre baisse et augmentation. Comme un nouveau leader révolutionnaire, il imagine que les chiffres vont manifester en sa faveur et va les envoyer arpenter le pavé pour tenter de nous convaincre que la situation s'améliore. Mais quelle situation. Il ne précise d'ailleurs pas que c'est la notre. L'augmentation sera "assez modérée". Assez modérée pour qui? Je comprendrais cette phrase si elle était prononcée par un statisticien. Le dernier mot à Olivier Besancenot "En tout cas, ce n'est pas une baisse du foutage de gueule"







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