mardi 31 juillet 2007
chronique du matin
Nous voici arrivés jusqu'à la chaise.
Je vous ai gratifiés de deux photos. Celle de ma chaise telle que j'aimerais qu'elle m'apparaisse (à gauche) et celle de ma chaise telle qu'elle m'apparaît chaque matin (à droite). Je suis chaque jour confronté au mystère de la chaise de la chambre à coucher. Je fais partie de ces gens qui n'ont pas d'ordre, quelque soit le domaine d'activité, mais qui n'aime pas le désordre. Alors, quand la chaise disparaît sous les effets divers et variés, je décide de ranger. Il y a la méthode, rapide et définitive, qui consiste à tout mettre dans la bac à linge sale. Pour ce qui me concerne, je procède de façon moins radicale. Par principe, chaussettes et slips sont considérés comme sales. Je ne dis pas qu'il ne m'arrive pas parfois, par étourderie... Pour le reste, j'adopte une méthode faite de bon sens et d'observation, qui repose essentiellement sur mon expertise olfactive, tactile et sur la mémoire. Je dois vous avouer qu'il y a parfois des ratés. Le risque zéro, même en ce domaine n'existe pas. Le tri se fait en trois étapes. Pour une chemise, j'essaye de me souvenir pendant combien de jours je l'ai mise. Si je ne m'en souviens pas j'inspecte le col et les poignets. Si le doute demeure, j'essaye d'évaluer l'intensité des odeurs laissées par l'activité corporelle. Autrement dit, je renifle pour savoir si ça pue la sueur. A la suite de quoi ma chaise est vide. En la regardant, je me dis que pour la maintenir en l'état, il me suffit de ranger régulièrement. Mais sans que je sache comment cela est possible, quelques jours plus tard, ma chaise déborde. Ainsi, le matin dans la pénombre, la connection cerveau-main pas encore établie et voulant prendre ce qui est dessous, j'assiste impuissant à la chute de ce qui était dessus, les pièces tombent une à une du pantalon et terminent leur chute sur le tuyau du chauffage, ce qui finit de réveiller celle qui tentait veinement de croire qu'elle dormait encore. Muni de la tenue du jour, je sors de la chambre et me retrouve dans le couloir. Je procède alors, un peu anxieux, à l'inspection de ma récolte vestimentaire. Il n'est pas rare qu'il y ait erreur de casting. Je retourne dans la chambre, me maudissant, et j'entends une voix qui me dit gentiment "Tu peux allumer la lumière".
Robert et moi (9)
Le rythme de son index se fait plus lent. Il se donne le temps. Le vinyle, objet de sa curiosité, est extrait du bac par sa main gauche à l'aide de laquelle il procède, d'un geste vif du poignet, à un examen rapide recto-verso. Comme doué d'un sixième sens, en quelques secondes il fait son choix. Soit le disque retourne d'où il vient, soit il fait partie des élus ayant droit à une investigation plus poussée. La première sélection terminée, il regroupe ses choix et les examine. Pour la plupart, les groupes qui éveillent son intérêt, ne font pas dans la dentelle et adoptent le style direct, ce qui se retrouve sur leur pochette. Quoi qu'il en soit, par habitude, il manie ces dernières avec soin. De sa manche il efface les empreintes que d'autres ont laissées. Après avoir détaillé la photo du groupe, comme si il s'était établi entre eux et lui un dialogue des regards, il retourne la pochette. A chaque fois, son geste est emprunt d'une hésitation car il sait qu'il va pénétrer dans l'intimité du groupe. Mais rapidement, l'excitation, toute intérieure, a raison de sa pudeur. Il lit les titres des chansons, le nom des musiciens, de l'ingénieur du son, du studio d'enregistrement même si l'on a parfois l'impression qu'il a eu lieu dans la cuisine de la mère d'un des musiciens (je sais. pourquoi pas celle du père?). Pour terminer, il accomplit ce rituel qui consiste à faire glisser hors de sa pochette le disque qui vient se lover entre le pouce et l'index formant un angle droit. Il assure sa prise en posant son majeur contre l'ouverture centrale. En exposant ainsi le vinyle à la lumière, il est en mesure de détecter une éventuelle rayure. Il aime faire briller l'objet de son désir.
Après quelques propos sybillins avec le vendeur, il emporte les perles que son diamant caressera.
vendredi 27 juillet 2007
Robert et moi (8)
Donc voilà mon copain qui entre chez le disquaire. Nous sommes en pleine vague punk. Autant vous dire qu'à cette époque, Led Zeppelin à été victime de cette autre révolution culturelle et se retrouve cantonné en bout de bac. Il, mon copain, passe la porte. Pour tout vous dire, son statut de copain va évoluer au fil du temps. Quand je dis copain, que l'on me comprenne bien, nous restons dans le domaine de la respectueuse virilité.
Imaginez-vous à la place du disquaire. Vous voyez entrer un jeune homme qui serait la synthèse entre David Bowie et Mike Ronson. Sa chevelure blonde est un rappel des années 60. Son blouson préserve une chemise à l'élégance discrète. La boucle de sa ceinture absorbe la lumière d'un spot et souligne un pantalon aux jambes droites et étroites, moulant mais qui ne permettrait pas à une jeune fille de deviner ses sentiments à son égard, pantalon qui pour partie recouvre des botines au bout carré. Il gratifie l'officiant des lieux d'un frémissement des lèvres qui traduit son contentement. Il ne semble pas concerné par l'agitation de passage qui accompagne des porteurs de l'épingle à nourrice ostentatoire.
Il se dirige vers le bac des 45 tours. C'est un temps de l'urgence musicale, de l'éructation, du vomissement culturel, l'instant est la référence. La perle est peut-être incrustée dans l'une de ces petites galettes dont les pochettes ne sont parfois qu'un morceau de papier blanc plié en deux. Il faut aller vite car si il y a foison, la moisson est souvent maigre. Pour certains groupes, ce sont réellement des morceaux de musique où les notes seraient les éléments d'un kit assemblé sans le mode d'emploi. Mon copain est face au bac. Il pose ses mains de part et d'autre, les jambes écartées pour assurer stabilité et efficacité. On pourrait le croire devant un flipper, autre engin qu'il maîtrise à la perfection. Il espère l'extra-ball. C'est à ce moment là que l'index devient l'instrument de son plaisir. Il le pose sur la tranche des pochettes et les fait défiler avec dextérité. Son regard se pose, en moyenne, un quart de seconde sur chaque disque, ce qui lui permet de lire le nom du groupe et le titre du morceau. Quand nom et titre stimulent une zone de son cerveau, qui nous est encore aujourd'hui inconnue, l'index et le pouce de sa main gauche saisissent la pochette et l'extraient du bac sans que l'index droit ne ralentisse le défilement. Lorsque le dernier 45 tours sort de son champ de vision, ses bras retombent le long de son corps qui semble se relâcher. Il ferme les yeux comme pour retenir les derniers frissons. Quelques minutes lui sont alors nécessaires pour qu'il sente à nouveau le désir monter en lui.
Une rotation d'un quart de tour et il est face aux 33 tours et leur pochettes. A suivre...
Aidez nous, Monsieur le Président
Enfin, ce matin, alors que je levai la jambe pour enfourcher mon vélo, mon regard tombe sur un spectacle de désolation, la voiture des voisins qui reposait sur ses quatre jantes. Quoi de plus déprimant que de voir son automobile dans le rôle d'une épave, comme abandonnée. La chaussée devient un terrain vague auquel il ne manque plus que les mauvaises herbes et les carcasses de vieilles lessiveuses. Après l'abattement et l'hébétude, on sent monter en soi la colère, l'envie d'en découdre, l'impérieuse nécessité d'avoir à sa merci ces enfoirés (1) pour leur faire regretter d'être nés. Mais après les fantasmes du "do it yourself" de la vengeance, on est rapidement confronté au principe de réalité et monte en soi le déprimant sentiment d'impuissance qui finit par faire place à la résignation. Si à cet instant quelqu'un vous proposait de signer une pétition pour interdire les caméras de surveillance sur la voie publique, vous lui feriez bouffer son stylo. Vous voulez que l'on mette des caméras partout, vour êtes pour les peines plancher en cas de récidive, pour les reconduites à la frontière, pour la tolérance zéro, pour le rétablissement de la discipline, du respect, pour la réhabilitation du travail et de l'effort, contre le port des strings, contre le technival, contre mai 68, contre tout ce bordel qui fait qu'on en est arrivé là. Votre voiture sur ses quatre jantes est l'aboutissement de ce processus de déliquescence. Alors, je vous en supplie Monsieur le Président, retrouvez les quatre jantes de mon voisin et si il faut négocier avec les voleurs, n'hésitez pas à confier cette mission à votre épouse.
(1) Selon votre sensibilité, je vous laisse libre d'ajouter les qualificatifs qui vous semblent appropriés.
mercredi 25 juillet 2007
Lecteurs
Ce nombre de visites est très modeste, je me dois de le rester moi aussi, d'autant plus que parmi ces 300 un certain nombre correspond à des visites accidentelles et dans ce cas le visiteur ne prend pas le temps de lire.
Le compteur dont il est fait mention plus haut me donnant des informations sur mes visiteurs, rien de confidentiel je vous rassure, j'ai constaté que j'avais eu un visiteur en Californie, San Diégo et un autre à Mexico. Ces informations m'ont fait prendre conscience que je pouvais être lu de n'importe quel endroit du MONDE. Alors ça, c'est extraordinaire, comme dirait Nicolas.
Si j'ai décidé tout seul comme un grand de créer ce blog, suivant en cela des conseils avisés, je me pose souvent la question de son contenu, de la nature des textes, je me demande jusqu'oû je peux vous faire partager mon intimité, comment créer l'intérêt.
J'arrête là, pour aujourd'hui, mon introspection.
Merci pour tout et pour le reste.
mardi 24 juillet 2007
Robert et moi (7)
Les pochettes ont aujourd'hui disparu. Même si je m'en défends, je suis nostalgique de ces morceaux de carton. Avant, j'allais chez le disquaire. Cela me fait drôle d'écrire ce mot, disquaire. Je ne serais pas étonné qu'il ait disparu du dictionnaire. Le premier disquaire que j'ai connu était électricien. Au milieu des douilles, des doubles prises, des ampoules à gros ou petit culot, des va et vient on pouvait découvrir un bac à disques au-dessus duquel étaient suspendus des luminaires. Très tôt, j'eus droit à des remarques du style "Eh, petit, t'es trop grand, baisse la tête". Il y avait toujours un client pour ricaner aux fines remarques du patron. Je préférais la patronne qui, un temps, accompagna mon auto-satisfaction. Je n'ai jamais découvert le moindre disque de Led Zeppelin dans cette boutique. J'avais rapidement renoncé à commander quoi que ce soit. Sans que je sache comment il était arrivé là, entre Marcel Amont et Georgette Lemaire, je tombai un jour sur "in Rock" de Deep Purple. Ce groupe ne m'attirait pas particulièrement mais compte tenu de l'environnement culturel, je l'achetai. En tendant la pochette à la patronne et devant les autres clients, j'étais sûr d'être le seul, à dix mètres à la ronde, à connaitre ce groupe. Je ressentis fierté et supériorité.
Pour vous raconter ce que représentait la pochette pour un amateur de disques, je vais tenter de vous décrire le cérémonial adopté par un copain à l'époque. A suivre...
lundi 23 juillet 2007
Un matin d'été
Sous la protection des arbres, elle caresse les berges comme si elle cherchait un peu de réconfort. Elle paraît prête à m'accueillir. Je sais que je resterai sur le bord. Je me contente de regarder. J'essaye de prendre pleinement conscience de ce moment, de me laisser envahir, de me laisser fondre comme si je pouvais disparaître dans ce paysage. Un souvenir de la brume nocturne, comme une âme égarée, prête à replonger, flotte sur le murmure de l'eau. Comme si c'était un nuage, j'essaye d'y déceler une forme, un message qui m'aiderait à comprendre. La lumière du matin lui donne les contours d'une chevelure. J'ai envie de tendre la main et de la caresser. Un souffle la fera disparaître.
Chronique du matin
Chronique dans un environnement météorologique tristounet. C'est un matin d'été qui nous dirait "Attention, l'automne va finir par arriver." Voici donc mon oreiller tel que vous pourriez le voir si vous étiez dans ma chambre au moment où je me lève. Vous remarquerez l'empreinte de ma tête et son emplacement qui dénote une utilisation peu rationnelle de la surface disponible. Par contre, vous noterez que mon oreiller se trouve dans un environnement chromatique de bon goût et complète ainsi un camaïeu aux nuances pastelles.
samedi 21 juillet 2007
Chronique du matin
Voici donc le pied gauche dont je vous ai précédemment parlé, la partie de mon corps qui la première prend contact avec la réalité du jour. Il peut vous paraître un peu terne mais après une bonne douche il est pimpant. Vous remarquerez à gauche le radiateur qui comme le dirait mon cousin Jean-Baptiste n'est pas un radiateur de mickey. Cela fait environ quinze ans que chaque matin mon pied gauche se pose à cet endroit, où l'on peut distinguer son empreinte, et jamais, bien qu'il ne soit pas toujours bien réveillé, mes orteils n'ont eu à souffrir de ce premier pas. Comme vous devez vous en douter, ce premier pas est la manifestation officielle de mon réveil, c'est l'acte qui scelle le caractère irréversible du lever, sans espoir de retourner à l'abri de la couette sous laquelle pourtant nous attend la douce chaleur du sommeil. J'ai un dernier regard vers l'oreiller et je me demande souvent ce qui m'empêcherait de me recoucher. Je ne réponds jamais à cette question. Bien sûr le réveil se manisfeste avant l'extraction du corps hors de la couche mais je ne sais pas encore si je vais vous entretenir de ces manifestations essentiellement corporelles. J'hésite à vous laisser vous glisser dans mon lit.
vendredi 20 juillet 2007
Robert et moi (6)
J'ai fait un effort de mémoire et c'est avec certitude que je vous informe que la saga "Robert et moi" a débuté fin 68. 69 se profile et sera pour moi une année héroïque. Je ne ferai pas de mots d'esprit à propos de cette année. Tout ce dont je me souviens à ce propos c'est que l'expression "libération sexuelle" était dans toutes les bouches ou à tout le moins dans de nombreuses alors que j'allais rester prisonnier encore pendant d'interminables années. Pour ce qui est de ma relation avec Robert, elle allait en quelque sorte rester platonique encore quelque temps. D'une certaine manière, c'etait comme si la simple vision de la pochette de "LED ZEPPELIN II" avait enclenché au plus profond de mon esprit un processus qui, comme la petite graine, verrait l'éclosion de ma passion pour Robert. Attention, je devine parmi vous quelques petits malins qui voient là les indices d'une relation trouble. Soyez patient, j'y reviendrai. Plantonique car je n'avais fait que regarder. Je n'avais pas touché cette pochette reposant dans son écrin où elle brillait dans la lumière du matin et qui de ce jour allait devenir mon Graal. De toute façon, il était interdit de toucher et il me faudrait encore attendre avant d'écouter. Dans mon esprit, Led Zeppelin n'était qu'un nom mais un nom qui me faisait rêver. Sur la pochette j'avais distingué quatre silhouettes, cheveux longs, habillées à la cool. Je ne connaissais pas leur nom, j'ignorais tout de leur musique, hard-rock ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Le temps allait faire son oeuvre. Le désir, par petites touches, allait me transformer.
La loi et la phrase
Une loi sur le service minimum dans les transports publics va être votée. Par certaines de ses dispositions, cette loi va réduire l'exercice du droit de grève et pourrait donner lieu à des pressions sur les salariés ayant décidé de faire grève. Conscient de cette possibilité, le ministre répond que le gouvernement sera vigilant. L'encadrement du droit de grève fait l'objet d'une loi, sa défense bénéficie de quelques mots.
Je reprendrai plus tard car, vous l'avez certainement remarqué, je tape de plus en plus fort sur le clavier, signe tangible de mon énervement.
jeudi 19 juillet 2007
Les chroniques du matin
"Les chroniques du matin" seront écrites en alternance avec "Robert et moi" et mes pertinentes analyses politiques.
mardi 17 juillet 2007
Catherine et Nicolas (2) suite et fin
lundi 16 juillet 2007
Catherine et Nicolas (1)
Comme souvent le matin, je me suis levé. Nous ne resterons que quelques secondes dans la chambre pour vous préciser qu'invariablement je me lève du pied gauche. J'ai essayé le pied droit mais cela me contraint à des contorsions que mon kiné m'a déconseillées. Pour prolonger votre séjour dans ma chambre, il vous faut savoir que je n'ai jamais sauté de mon lit. Je ne comprends pas cette expression "Au saut du lit". C'est toujours avec beaucoup de délicatesse que je pose mon pied sur le sol, c'est l'instant où, dans mon esprit, se fait jour que la nuit n'est plus qu'un souvenir. Pendant quelques secondes encore, je rêve de la prochaine.
Comme vous me semblez être des personnes de bonne compagnie pour qui discrétion n'est pas un vain mot, nous allons passer encore un peu de temps dans la chambre. En règle générale, je me lève le premier et dans ce cas je n'allume pas la lumière. Une fois sur mes deux pieds encore nus, dans le noir et en prenant soin d'éviter le radiateur à gauche et le pied du lit à droite , je me dirige vers la chaise où sont entassées mes affaires. Je ne sais pas vous mais moi, je suis incapable de préparer mes affaires la veille. Il y a un proverbe qui dit "Comme on prépare ses effets, on se vêt". En cinq pas, je me retrouve près de la chaise et je tends les mains. En l'absence de lumière, je palpe les étoffes afin d'extraire pantalon et chemise. Ensuite il y a la question "Vais-je remettre cette chemise?". Tout comme pour les chaussettes et les slips, le nez entre pour une part prépondérante dans le choix qui sera opéré. J'imagine vos airs dégoutés. Que celui qui n'a jamais procédé ainsi, ne serait-ce qu'une seule fois, me le fasse savoir. Ayant fait tous les choix, je sors de la chambre. Compte tenu de tout ce qui s'accumule sur la chaise, j'ai parfois des surprises en allumant la lumière du couloir.
Donc, vendredi matin, après avoir déposé mes vêtements du jour dans la salle de bain, j'ai poursuivi mon chemin jusqu'à la cuisine. Je n'entre pas dans les détails, j'ai l'impression d'être bien long. Me voici donc assis en face de mon thé et écoutant la radio. A suivre...
PS qui n'a rien à voir : dans le message "Le rock est dans le pré (2)", j'ai ajouté les photos des groupes, sauf M Love Less dont les photos sont de mauvaise qualité. J'aimerais que vous me transmettiez une bonne photo. Cela ferait plaisir à tout le monde. Il n'y a pas de raison. Merci.
dimanche 15 juillet 2007
Robert et moi (5)
A la dernière note, les lumières s'allumaient et il fallait sortir du lit. J'ai le souvenir d'autres chansons comme "I started a joke" des Bee Gees première époque, "Venus" de Shocking Blue, "Daydream" Wallace Collection, "Que calor la vida" de Marie Laforêt, je me souviens des paroles qui disaient "et Nana sur son ballon rouge", je ne sais pas pourquoi j'ai gardé ça en mémoire. Cette année là, Whole Lotta Love était 97ème au hit parade français.
J'ai juste envie de continuer à émietter ma madeleine musicale que je vous invite à picorer. Il vous suffit de cliquer sur chaque lien et vous aurez un extrait d'une chanson. Si vous écoutez en fermant les yeux et avec un peu d'imagination, vous serez avec moi dans le dortoir, pourquoi pas dans le lit d'à côté. Si vous pétez la nuit, abstenez-vous. Par ailleurs, même si le dortoir n'était pas officiellement mixte, je peux faire des exceptions.
Il y a des chansons qui peuvent faire sourire mais certaines me mettent le bourdon. Ce système d'extraits est parfois un peu frustrant. Si vous trouvez cela amusant, de temps en temps, faites le moi savoir, je recommencerai pour d'autres années. Vous pouvez faire un blind test, ces chansons sont très connues.
Je ne vous ai pas beaucoup parlé de Robert cette fois -ci. Je mets une photo pour vous faire patienter. La légende de cette photo, à part Robert, est "The power came from the music, you didn't notice there wasn't a set." Yeah!
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samedi 14 juillet 2007
Une pensée
A la demande de quelqu'un qui m'est proche, je mets en ligne, est-ce la bonne expression, un article que j'ai écrit pour le journal du Secours Populaire qui s'appelle Solidarité en Seine. Si vous souhaitez le recevoir, ne vous forcez pas, il vous suffit de me transmettre votre email. Il m'avait donc été demandé de plancher sur la solidarité. Je ne suis pas le premier mais je m'interroge sur le sens de ma solidarité, j'élargirai à celle des autres un autre jour. Selon les règles en vigueur, je me dois d'être neutre, comme si j'évoluais dans un monde clos. Pour être plus direct, sinon je ne vais pas y arriver, j'agis sur les effets mais pas sur les causes. La solidarité, c'est parfois aider quelqu'un qui se trouve dans une situation difficile, c'est l'aider à aller mieux, à retrouver sa dignité, à reprendre sa vie en main. J'ai pourtant souvent l'impression qu'on occulte les raisons qui expliquent sa situation. C'est ainsi qu'un bénévole peut finir par être content de lui. Pourtant, les responsables d'association caritative constatent que le nombre de personnes dans l'impossibilité de vivre sans avoir recours à la solidarité est en constante progression. D'un côté, un mode de fonctionnement de notre société qui, si j'en crois ceux qui décident, est le meilleur, et de l'autre un monde fait de bric et de broc, sans unité, sans identité, qui devient coupable, suspect, qui ne représente rien et a même fini par échapper aux statistiques. Alors, je me dis qu'il y a quelque chose dans ma vie de citoyen qui ne va pas mais que le bénévole que je suis fait semblant d'ignorer. Suis-je claire?
Culture et solidarité
Culture et solidarité ont au moins un point commun. Pour les faire vivre, il nous faut aller vers l’autre. Mais en ces temps de rase campagne, l’autre peut faire peur. Si la culture nous est étrangère, elle ne demande qu’à faire notre connaissance. Elle peut faire un pas vers nous mais il nous faut aller à sa rencontre, les bras ouverts, l’esprit accueillant, le sourire aux lèvres.
La solidarité est la raison d’être du Secours Populaire. Cette solidarité est humaine par sa diversité, elle réchauffe les corps, les cœurs et les âmes, elle préserve, redonne, construit la dignité de l’autre. La solidarité doit aider chacun à trouver sa place, elle doit donner envie, l’envie de découvrir, de comprendre, de s’ouvrir. La solidarité est un échange et la culture est un élément de cet échange qui nous change et nous transforme. Comme des fleurs sur notre pelouse, la culture est à portée de main. La culture appartient à chacun, il nous faut l’audace, le courage, le soutien et l’accompagnement pour nous en emparer.
Par des actions de fond ou ponctuelles, le Secours Populaire suscite l’envie, fait découvrir le plaisir d’écouter, de voir, d’échanger, de partager.vendredi 13 juillet 2007
Un concert à la campagne
Donc en ce dimanche après-midi de mai, entre deux averses et après avoir traversé un champ, nous nous sommes glissés dans le chapiteau qui allait abriter une intime assistance.
Avant même la fin du concert, je me suis dit que j'avais découvert une chanteuse. J'avais bien fait d'être curieux.
Elle donne l'impression de pouvoir faire trembler les murs avec sa voix, sans pour autant crier. Sa voix est douce, claire et nous transmet ce qu'elle est. Son concert a commencé par "L'autre bout du monde", dont vous trouverez les paroles ci-après. Je ne sais pour quelle raison, si j'entendais sa voix et la musique, je n'ai que très partiellement compris les paroles de cette chanson et j'ai pourtant eu l'impression qu'elle s'adressait à moi. J'ai été touché comme si les paroles avaient été comprises par une autre partie de moi-même chargée de capter ce qui m'est indispensable mais que je ne peux entendre ou comprendre. Suis-je claire?
Après cette chanson, j'ai mis du temps pour revenir parmi les autres.
L'autre bout du monde
On dit qu'il y' fait toujours beau
C'est là que migrent les oiseaux
On dit ça de l'Autre bout du Monde.
J'avance seule dans le brouillard
C'est décidé, ça y'est je pars
Je m'en vais à l'Autre bout du Monde.
L'Autre bout du Monde
J'arrive sur les berges d'une rivière,
Une voix m'appelle, puis se perd
C'est ta voix, à l'autre bout du monde.
Ta voix qui me dit, mon trésor
Tout ce temps, je n'étais pas mort
Je vivais à l'autre l'autre bout du monde.
L'Autre bout du Monde
Sur la rivière, il pleut de l'or
Entre mes bras, je serre ton corps
Tu es là, à l'autre bout du monde.
Je te rejoins, quand je m'endors
Mais je veux te revoir encore
Ou est il ?, l'autre bout du monde.
L'Autre bout du Monde.
L'Autre bout du Monde.
L'Autre bout du Monde.
jeudi 12 juillet 2007
Un matin d'été
Je me souviens de ce matin d’été. Je ne cherche pas à l’oublier Je le revis sans cesse, du premier regard dans l’ombre de la chambre, adoucie par la lumière du matin que laissaient passer les volets jusqu’à cet instant qui me semble encore aujourd’hui irréel. Je me dis parfois qu’il doit y avoir un moyen d’arrêter le temps, de faire marche arrière afin que cet instant quitte ma mémoire, afin que cet amour qui a disparu me soit rendu. Cet espoir est moins absurde que cet instant.
Notre bonheur était là, nous étions notre vie, nous étions la vie. Pourquoi aurais-je douté, pourquoi ce matin- là l’aurais-je serrée dans mes bras avant de glisser dans la nuit, pourquoi ne l’ai-je pas fait, pourquoi n’aurais-je pas cru à l’éternité de notre bonheur, pourquoi aurais-je douté de l’embrasser le soir venu. Nous allions voir se lever le soleil. Dans le petit matin, je devinai le contour de leur corps, je devinai sa présence, sa tête posée sur un coussin, ses yeux clos, encore illuminés d’un bonheur de la veille. Elle avait repris le cours de son sommeil, un livre à portée de la main. Cet instant viendrait la surprendre entre deux lignes. La douceur du sommeil, l’insouciance, la confiance de ces corps qui se laissaient aller à l’abandon, j’essaye de m’enfouir dans ce souvenir, de le rendre palpable comme si j’allais pouvoir le prendre dans mes bras, le respirer, l’embrasser. J’ai alors l’impression que je vais pouvoir lui sourire, lui dire que je l’aime, poser ma main sur son visage. Je suis à la recherche de ces bonheurs qui disparaissent dans la douleur et le désespoir.
mercredi 11 juillet 2007
Robert et moi (4)
mardi 10 juillet 2007
Une soirée chez F et J (3) suite et fin
Ainsi se terminait une soirée dont je remercie F et J.
lundi 9 juillet 2007
Une soirée chez F et J (2)
dimanche 8 juillet 2007
Méa culpa et précisions
Comme je vous l'avais annoncé, les photos sont consultables à l'adresse ci-dessous . Vous êtes encouragés à y ajouter des légendes.
http://picasaweb.google.fr/ideeplume/LeRockEstDansLePr
Une soirée chez F et J (1)
Comme il se doit, les couples J et C était en retard. Après un accueil chaleureux, relevé d'une pointe d'humour et en attendant leur arrivée, le maître de maison nous abandonna pour aller jouer aux échecs en ligne avec une suédoise à moins que ce ne soit avec une danoise. C'est un des éléments caractéristiques de ce que l'on appelle aujourd'hui un couple libéré. C'est ainsi que je me retrouvai sur la terrasse en compagnie de trois femmes dont l'une partage mon intimité. Après les bavardages d'usage sur les enfants et leur scolarité, la conversation s'est concentrée sur la prostate en mauvais état d'une connaissance commune. Sans que j'en prenne conscience, les échanges ont, par petites touches, abordé d'autres éléments anatomiques de l'homme.
Je vous rappelle que nous sommes confortablement installés dans ce début de soirée d'un été encore hésitant mais dont le soleil montre des signes de bonne volonté. Délicatement posée sur la table de bois, une bouteille de champagne dont la maîtresse de maison n'a pas encore fait sauter le bouchon. Trois femmes élégantes et de bonne éducation qui ne manquent pas de sujets de conversation. C'est un début de soirée d'une bucolique douceur.
mercredi 4 juillet 2007
Le rock est dans le pré (6)
http://picasaweb.google.fr/ideeplume/LeRockEstDansLePr. Dites moi si ce lien fonctionne. Il est maintenant possible de faire des commentaires directement sans avoir besoin de créer un compte google.
Le rock est dans le pré (5)
mardi 3 juillet 2007
Le rock est dans le pré (4)
Si c'est un acte fétichiste, il faut savoir que je l'ai très peu porté, donc côté odeurs la satisfaction sera assez limitée. Par contre, je possède, notamment, un slip qui a, lui, bien vécu et dont je suis prêt à me séparer. L'échange pourra se faire dans des conditions qui garantiront l'anonymat de celle, ou pourquoi pas de celui, qui n'a pas résisté à la tentation.
Merci
Le rock est dans le pré (3)
lundi 2 juillet 2007
Le rock est dans le pré (2)
Nous sommes allés du R jusqu'au K en passant par le O et le C. Le rock que l'on croque, le rock en fusion qui fond pour nous pénétrer de sa douce chaleur.
Ce deuxième épisode sera quelque peu technique. Je vais compiler les différents textes qui ont été écrits pour l'occasion.
Je compléterai dans les plus brefs délais les présentations des groupes par des photos.
La présentation du festival.
Trop modestes, les deux organisateurs de ce festival, Alain et Emmanuel, n’ont pas souhaité apparaître en pleine lumière et, de par le fait, ont préféré rester dans l’ombre, dans l’ombre de la musique. Il ont bien compris que la vedette aujourd’hui c’est la musique et qu’un présentateur, aussi talentueux soit-il, ne saurait en ternir l’éclat. Ce sont eux d’ailleurs qui ont écrit ce texte. Je tiens juste à préciser que je l’ai quelque peu modifié pour en atténuer le caractère frustre commun aux écrits des hommes dont les racines plongent profondément dans les terres dont ils sont la manifestation charnelle et parfois un peu brute.
Vous allez donc assister en cette soirée au premier festival « Le rock est dans le pré » et je vous souhaite la bienvenue. Comme aimait à le chanter Charlotte Julian, qui n’a pas pu se libérer pour être parmi nous ce soir, « Allez hop, tout le monde à la campagne ». Si je dis « je » c’est par pure commodité rhétorique, car je pense nous. Je vous remercie donc du fond du cœur d’être venus si nombreux pour cette manifestation dont nous espérons que le développement sera durable. Les styles de musique iront de l’à peu près au n’importe quoi. Je vous rassure, le courant « y a pas de raison que j’essaye pas » ne concernera qu’une seule intervention. Vous n’aurez pas besoin d’être avertis, vous la reconnaîtrez tout de suite. Remarquez, comme le dit si finement Rocco Sifrédi « Ce n’est pas parce que l’on n’est pas aviateur professionnel que l’on n’a pas le droit de faire du rase motte ». Pour le reste, rimeront qualité et sincérité. Nous aimons le rock sans concession, simple et direct. Mais comme il se doit, ouvert à toutes les influences, ce festival sera aussi, comme l’on dit sur France-Inter, composé de respiration venu d’ailleurs.
Certains se sont interrogés, mais pourquoi ce titre « Le rock est dans le pré » ? Je pourrais leur répondre que c’est du rock et que ça se passe dans le pré. Les instigateurs de ce festival ont voulu mêler l’âpreté de ce rock aux arrêtes saillantes à la douceur du pré dans l’herbe desquels s’évanouiront les dernières notes laissant place aux accords des soupirs.
Les fiches de présentation des groupes. Je rappelle qu'elles ont été rédigées avant même que les groupres ne passent sur scène et sur la base d'informations dont la fiabilité n'était pas la principale qualité.
Nasser et yacine et guest star
Un duo qui n'est pas l'alter égo de David et Jonathan. J'aurais pu vous dire chaudes et envoûtantes voix du sud que l'on préfère rêver que vivre.
Que nenni, faisons fi des clichés. Nasser et Yacine ont prouvé au cours de leur déjà longue carrière que leurs voix magnifiaient la chanson quelqu'elle soit.
Les amis de la Sainte Sixtus
Un groupe qui fait des efforts dans le cadre de la promotion des minorités visibles puisqu'il comporte une femme.
C'est une formation qui a un pied dans les fleurs avec une première partie plutôt à destination du public féminin, Devedjian dirait les gonzesses, et une deuxième partie virile qui s'inspire du rock, de cette musique couillue qui a en quelque sorte inséminé la première.
Julie au violon et choeur
Jean-Baptiste à la guitare et chant
Jean-Philippe à la basse et chant
Bruno à la batterie et choeur
Mothers Funkers
Si l'on tenait à le classer, on rangerait ce groupe dans la catégorie funk-rock. Depuis un an dans la configuration actuelle, il viennent de terminer une triomphale tournée à travers toute la Normandie, de Bois Jérôme à Préssagni l'Orgueuilleux en passant par le Baise gai et d'Ecouis à Rouen en passant par Biville la Baignarde.
Olivier à la guitare
Coconut au saxo et chanteur
Thibault à la batterie
Simon à la basse
Shy Dads
Une formation dans une configuration mythique, guitare, basse, batterie d'une redoutable efficacité et qui a fait ses preuves, chacun se souvient de Cream ou de Jimi Hendrix Expérience.
Mais les références sont faites pour être oubliées et notre trio pour devenir sa propre référence.
Sallah à la basse et choeur
Dan à la batterie et choeur
Azk à la guitare et chant
M Love Less
Prononcer le nom et tout est dit. On dicerne la contradiction protéiforme qui est la supplique muette de l'artiste qui vous demande de le croire, de l'écouter, de le recevoir et un autre jour d'essayer de le comprendre.
La composition de ce groupe étant encore confuse dans mon esprit, je l'indiquerai un peu plus tard.
Elégant Tramp
Le New Musical Express (ène ème i pour les puristes) le classe dans les groupes de folk-pop, no man's land de la musique qui met en évidence une originalité créatrice qui ne laisse et ne se laissera pas enfermée. Elégant Tramp nous met une claque à chacune de ses prestations.
Philippe à la guitare et au chant
Second Floor Flat Orchestra
Ce groupe a plusieurs particularités. Il a le nom le plus long de la soirée et est composé du plus grand nombre de musiciens ce qui, je vous le concède n'est pas un gage de qualité. Mais faisons notre cette saillie prémonitoire du journaliste responsable de la chronique musicale du Démocrate "SFFO sont les Beatles qui auraient été revisité par Radio Head". Qu'ajouter de plus?
Julie à la contre-basse et au charme
Jorge à la guitare et au chant
Claude au chant et au déhanché
Julien à la basse et aux baskets
Philippe à la guitare et au chant
Nicolas à la batterie et au speedy
Pour terminer, le texte de la reprise de Stairway to Heaven
Je l’ai vu dans le pré
Elle m’a semblé trop belle
Je crois que je ne suis pas fait pour elle
Je m’en fous car pour moi
Ce qui compte c’est le rock
Et c’est dans le pré que je vais le trouver
Ooh donne moi ton riff
Ooh que j’sorte mes griffes
Même si Janis Joplin
N’est pas de première bourre
C’est sa voix éraillée qui m’fait dérailler
Ce dont les filles raffolent
C’est du rock et du dur
Celui qui vous fait jaillir l’gros manche
Ooh donne ton accord
Ooh j’te donne mon corps
La baguette qui frémit
Fait vibrer la caisse claire
Et c’est Keith Moon qui met le bon tempo
Je la vois qui ondule
Et c’est Mick qu’inocule
Et comme dit Robert presse moi l’citron
Ooh mais rien ne presse
Ooh touche à mes tresses
Même si T-REX un coup j’ai pas d’satisfaction
Comme Gainsbourg Jane et coule la sucette
De cette gorge qui éructe
Le frisson me parcourt
Viens avec moi toucher le rock de près
dimanche 1 juillet 2007
Le rock était bien dans le pré (1)
Pas de doute, sous toutes ses formes et dieu sait qu'elles étaient attirantes, chaudes, douces et provocantes, donc sous toutes ses formes le rock était dans le pré dans dans la nuit de samedi à dimanche. Je reviendrai un peu plus tard sur le déroulement de la soirée avec des mots et des photos, voire plus si la technique se laisse apprivoiser.
En cette fin de dimanche ensoleillée, Alain et Emmanuel, les organisateurs, me prient de remercier en leur nom, tous les musiciens, qui se sont produits gracieusement, tous les bénévoles dont je ne peux citer tous les prénoms mais je prends le risque d'en citer quelques uns. Olivier dont la maîtrise de la table de mixage a permis que les groupes se produisent dans un confort acoustique maximum, Luc pour sa disponiblité, Jules, Louis-Nicolas et Clément pour le travail ingrat de nettoyage, de rangement et d'installation, Nathalie et Jean-Michel pour la couverture médiatique, Jean-Baptiste pour son expertise technique, Christel pour la logistique, le suivi financier et, n'ayons pas peur des mots, le management et puis toutes les petites mains, noble qualificatif, qui ont préparé les sandwichs, servi l'apéritif, la bière et qui ont participé à tout ce qui a fait le succès de ce festival. Pour terminer, tout ce petit monde remercie les spectateurs qui nous ont fait savoir par leur feveur, leur chaleur, leur bonheur que le festival "Le rock est dans le pré" ne pouvait connaître qu'un développement durable (là je cite de mémoire un des intervenants) et qu'ainsi, nous pouvons d'ores et déjà vous l'annoncer sous les vivas de la foule, la deuxième édition du "Rock dans le pré" aura lieu en juin 2008.
PS : je remercie monespritmaplume à qui je dois le premier commentaire sur ce blog. Cela fait très plaisir. Je lui dis que je reprendrai rapidement le récit de "Robert et moi".