vendredi 13 juin 2014

On Samba les couilles (2)

Hier je n'ai pas regardé le match. Ou plutôt si. La moitié. Mais je n'ai rien vu. Même pas une moitié de match. Vous parlez d'une ouverture. Une porte à peine entrouverte que le vent de la médiocrité a refermée dans un claquement. Je suis certain que mon tonton m'aurait dit "Tu vas voir...". J'aurais du me méfier. Ils attendent 4 ans. Ils jouent chez eux. Depuis des lustres on nous bassine avec le football brésilien, les artistes brésiliens, une religion dont le petit résousse est un ballon. Je ne demandais qu'à me convertir, à communier, à aller prêcher la bonne parole. Et puis quoi, on nous sort les amishs. Une équipe de tristes, des joueurs sans imagination. Des magiciens nous a-t-on dit. Ils ont manifestement laissé passer leur tour. Avec Fred comme avant centre, ça ne pouvait que mal tomber. Oh, je sais , ils vont monter en puissance. C'est ce que je disais parfois à des rencontres fortuites. Incrédules, elles me laissaient sur le bord de la route.  

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