samedi 21 juin 2014

On samba les couilles (10)

Hier soir. Hier, je n'avais qu'une envie et , pour mon plus grand plaisir, je l'ai assouvie. Ça fait du bien. Il y avait si longtemps que je me sentais frustré. Combien de fois, les promesses n'ont pas été tenues. Combien de fois nous a-t-on présenté une bande-annonce alléchante (ces trois mots me rappelle quelqu'un mais je ne sais plus qui) qui s'est révélée décevante. Hier soir, il y avait tout pour ressentir le contentement que diffuse le plaisir, plaisir qui allait au-delà des yeux. Il y avait du rythme, ces inlassables va et vient, ces mouvements comme des ondes faisant frissonner le gazon. L'énergie qui rend aérien. La communion qui favorise le partage, qui donne cette envie de faire les choses à plusieurs. La vitesse de pénétration qui donne l'impression de pouvoir aller toujours plus loin. Cette volonté de toujours être dans la profondeur pour enfin aller au-delà de la ligne encore et encore. Ce match fut un choc, un choc de la surprise et du plaisir même si, comme le dit mon tonton, la défense suisse a fondu sous la chaleur de la passion française. Un vrai poète mon tonton.
Sans vouloir faire de comparaison osée et toute chose égale par ailleurs, le but de Sissoko m'a fait penser, en moins puissant, à celui de Carlos Albertos lors de la finale de 70 sur une passe de Pelé.   https://www.youtube.com/watch?v=0HrjevD2vhk&feature=kp
Erratum : un lecteur m'a gentiment fait remarquer que George Best n'était pas anglais. Il était irlandais du nord et buvait comme tel, ce qui n'altère en rien mon admiration.

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