dimanche 29 juin 2014

La Sainte Sixtus




La Sainte Sixtus qui si j'ai compris ne sont plus amis. Pour ceux qui connaissent les aventures de Tintin dans l'affaire Tournesol, la Sainte Sixtus est notre bout de sparadrap. Pas moyen de s'en débarrasser. C'est le côté vintage du festival. Quand les organisateurs commence à envisager la programmation, Jean-Baptiste ne nous demande pas si nous avons envisagé de les programmer à nouveau mais à quelle heure ils passent. Nous nous sommes donc résignés. Une fois que se sera passé on en parlera plus. Jusqu'à la prochaine fois. Pour faire bon poids je suis retourné dans mes archives de 2007 et j'en ai exhumé ce que j'avais écrit sur eux. Je ne sais pas ce qu'il faut en penser mais ça colle encore pile poil.   

Un groupe qui fait des efforts dans le cadre de la promotion des minorités visibles puisqu'il comporte une femme.
 Nous sommes là en terrain connu. Comme le dit fort justement Emmanuel, malgré un nom qui est au rock ce que la Valstar est à la bière, ce quatuor fait dans le riff qui vous découpe chaque morceau en tranches bien épaisses et bien grasses, dans la grosse caisse qui vous pilonne jusqu’à l’extase, dans la basse qui vous fait vibrer les tripes, avant que de son archet il ne vous frôle et ne vous fasse frissonner le corps caverneux. Rêche comme une barbe de trois jours, doux comme la peau d’une femme, laissons nous prendre par le rock de nos amis.

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