samedi 28 juin 2014

On samba les couilles (17)

Hier. Bah hier, rien. Pas de match. En revanche, des supputations, des analyses, des commentaires, des comparaisons, des spécialistes, des consultants, des invités prestigieux. D'ailleurs à propos d'invités prestigieux, je n'ai pas encore vu Francis Lalanne.

Mais revenons aux fondamentaux comme me l'a demandé Jorge. Dans 6 minutes, Brésil-Chili que je ne vais pas regarder. Une victoire du Chili serait du meilleur effet. Cette perspective ne serait pas sans effet sur le mouvement social mis en retrait. Je me souviens du chilien Zamorano qui jouait à l'Inter de Milan. A propos d'inter, je me souviens qu'avant, avant que je ne fasse connaissance avec mon tonton, les équipes jouaient avec cinq attaquants avec ce que l'on appelait des inters au nombre de deux. C'était en quelque sorte des avant centre bis. Il n'y avait que trois défenseurs. A l'époque, une seule préoccupation, marquer, marquer encore et toujours. Des fois je me demande si je n'invente pas.
Tout ça pour dire qu'au fond de moi, là où personne n'est jamais allé, j'aimerais que le Brésil soit à nouveau le Brésil. Simplement qu'il soit celui de 62, au Chili, coupe du monde assez méconnue. Mais comme dit mon tonton, méconnue, d'accord, mais qui s'en souviendra?

Et puis plus tard, Colombie-Uruguay. Un match qui aurait pu être pour les mordus de foot. Dommage que les sud-américains se rencontrent ainsi. A part ça, pas grand chose à dire sur cette partie. Elle m'évoque Valdérrama et sa touffe dégoté par Nicolin le pansu, l'éboueur de la Paillade. Voilà.

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