lundi 21 mars 2016

Un soir au cinéma

Être bien. Être heureux. Aimer. S’aimer. Etre aimé. Trouver un sens. Voilà ce qui m'est venu à l'esprit après avoir vu ce film. Rien de transcendant (pourquoi se justifier) mais une sorte d'essentiel. Comme un kit de survie. A l'évidence, la vie n'a rien de définitif, alors s'agit de traîner en route. Regarder les bas côtés.
Il est vrai que si l'on diagnostiquait ce film on y trouverait une sacrée quantité de plomb. Atmosphère lourde. Violence dans les gestes, dans les regards, dans les paroles, jusque dans les cœurs. Ce sentiment d'échec qui vous éloigne des autres, de vous-même. Votre vie s'échappe. Elle vous laisse impuissant, sans énergie si ce n'est celle du désespoir. Pourtant, il reste quelque chose. Quelque chose de soi. Quelque chose qui ne disparaît jamais. Que rien ne saurait détruire complètement. Après être passé par toutes les stations de la souffrance, de la déchéance, du déni, de l'isolement, la résurrection effleure le héros. L'amour, c'est quelque chose. Nous n'en savons rien ou si peu mais il nous sauve. Il nous sauve de quoi?
 

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