jeudi 1 janvier 2009

Résolutions



Il y a loin de la résolution à la révolution. Un S comme salutaire, comme salut Terre, ce singulier S du pluriel, plusieurs alors que l'on se sent seul. Un V comme victoire, comme vagabonder comme je laisse mon esprit le faire. Passer d'une pensée à l'autre, sans logique si ce n'est le plaisir. Le plaisir des mots, le plaisir de penser, le plaisir d'écrire, le plaisir de vous écrire, le plaisir d'oser, le plaisir de se croire capable.

Le sujet était donc les résolutions. Ce que j'aime dans mes résolutions c'est que je ne me sens aucune obligation de les tenir. Nous devons être nombreux dans ce cas là. Mes résolutions sont intellectuelles, corporelles, sexuelles, morales, modestes, ambitieuses, contradictoires. Par exemple, j'ai décidé de ne plus utiliser les adjectifs. Plus explicite, j'ai décidé de ne plus être vulgaire tout en me promettant d'enculer Nadine Morano. Pourquoi elle, me demanderez-vous? C'est l'envie qu'elle suscite quand je la vois. Les contradictions ne sont parfois qu'apparentes. Quoi d'autre? J'enverrai balader ceux qui me les cassent. Cette résolution m'a été inspirée par ce titre de livre "A qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même".

J'ai décidé de chaque jour me souvenir que je suis mortel. Le rythme quotidien est un peu tuant mais je suis fatigué de perdre autant de temps pour si peu et de donner si peu de temps à ceux que j'aime. A ce propos, je me demande si tous ceux que j'aime m'aiment. Même si l'amour est désintéressé, il y a des limites.
Quand on y réfléchit, qu'avons nous de plus beau, de plus épanouissant, de plus jouissif, de plus viscéral que de faire jouir celle ou celui que l'on aime. Oui je sais, c'est un peu...

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