lundi 26 janvier 2009

Mon ami Fredo

Chaque jour, ne doutant de rien, mon ami Frédo repousse les limites de la bêtise. Pendant un temps, je me suis dit que c'était un provocateur, un peu lourd mais pas dupe de ses propres propos. Que nenni, il croit en ce qu'il dit le bougre. Il n'est plus le porte-parole de l'UMP mais celui des français et plus particulièrement celui des français qui souffrent, des français pris en otages par les syndicats, des français que les grévistes empêchent de travailler.

Je vous livre les dernières saillies de mon gars Freddy qui se suffisent à elles même
"On peut parfaitement imaginer des sanctions financières contre des syndicalistes qui génèreraient des dégâts pour la sécurité, ou ayant un coût économique pour la collectivité. Et on peut imaginer que soit engagée leur responsabilité personnelle" L'imagination est au pouvoir.

"si l'on veut protéger le droit de grève, il faut mettre en place un arsenal juridique qui lutte contre les abus". Vous aurez remarqué le mot arsenal.

"c'est justement pour que les gens ne s'en rendent pas compte (qu'il y a grève) qu'il faut que l'on continue de modifier (la loi) pour éviter qu'il y ait des abus".
Bien que cette phrase soit un peu confuse, on devine l'idée générale.

Certainement remis de la culotte qu'il a prise au Sénat notre ex jeune giscardien Raffarin y est allé de son couplet en affirmant "Ce qui me frappe, c'est qu'il n'y a pas un thème central, c'est une manifestation, une grève un peu ramasse-tout et quand on ramasse tout, en fait on n'exprime pas grand chose" Que veut-il dire?

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