jeudi 22 janvier 2009

Premier cri (moi émois chap2)





"Une fois expulsé par la femme qui se révèlera être ma mère, après que j'ai établi le lien entre nous deux, le cordon fut coupé. Ayant certainement la tête ailleurs, mon premier cri ne fut pas spontané. Une claque sur les fesses assénée par la sage-femme me rappela à mes devoirs élémentaires de nouveau-né. Je reste persuadé encore aujourd'hui que cette claque ne fut pas sans influence sur ma sexualité. Ces premières minutes de ma vie me furent rapportées par un témoin de la scène.

Sur le moment je n'ai pas réussi à déterminer si j'étais un garçon ou une fille. Si j'avais été plus attentif peut-être aurais-je pu déceler des indices sur les visages. Mon père, c'était encore l'habitude à l'époque, n'était pas présent. C'est en regardant le visage de son père que l'on peut, sans grand risque de se tromper, déterminer de quel sexe on est. De toute façon, le savoir à cet âge est sans intérêt. Passées les quelques minutes de la naissance, pendant lesquelles vous passez de main en main, il ne vous est plus possible, pendant plusieurs mois, de découvrir si vous êtes slip ou petite culotte.

J'ai rapidement été affublé d'une couche et d'une tenue unisexe qui ne me permettaient aucune conclusion. Lorsque ma mère me changeait, j'étais sur le dos, le regard fixé sur le plafond. S'interposait parfois le visage maternel. Bien que je bénéficiais d'une toilette intime quatre à cinq fois par jour, l'ampleur des reliefs n'était pas déterminant, d'autant que la poche centrale était encore en attente de remplissage. Ni douleur, ni plaisir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Juste pour rappel, tu n'oublieras pas de refermer les guillemets ouverts dans ce billet à la fin du récit !?

Vu qu'il va nous falloir attendre environ 15 à 25 billets pour que la partie la plus trépidante du récit arrive, et puis ensuite il ya aura la longue descente vers les années contemporaines soit 35 autres billets. Je crains que tu ne te rappelles pas de les refermer.

Je dis "longue descente", car tu étais à coup sûr bien monté...