mardi 9 juin 2009

Moi émois (12)

 
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Après ma mère, d'autres femmes se sont emparées de mon sexe. Il n'est pas impossible que parmi elles se soient glissés quelques hommes. Mes cinq premières années comportent encore quelques zones d'ombre. Quittant les mains maternelles, je fus accueilli par celles de ma première maîtresse. Mon pénis n'avait encore qu'une seule fonction. Au moins six fois par jour et cinq jours par semaine, ce qui fait une moyenne hebdomadaire de trente fois et ce sans compter les jours de repos pendant lesquels ma mère prenait le relais. Trente fois par semaine une femme que je ne connaissais que de vue, maitresse ou femme de service, baissait mon pantalon puis mon slip et prenait mon sexe en main et me disait "Vas-y, fait pipi". Je ne sais pas si elle se lavait les mains entre chaque. Je préférais confier mon sexe à ma maitresse qui avait les mains douces. Ce n'était là qu'une pure question de confort. Mon esprit n'était pas encore secoué par les spasmes de la perversité.

C'est ainsi que pendant de nombreuses années, personne ne s'inquiéta de savoir si je pouvais faire pipi tout seul. Encore pendant les années cinquante, on n'imaginait pas qu'un petit bonhomme avec son petit machin puisse éprouver quoi que ce soit. D'autant que la taille n'était pas soumise à une variation discernable à l'oeil nu.
Même si toutes les connexions n'étaient pas opérationnelles, même si je ne maîtrisais pas les tenants et aboutissant, le compte à rebours était enclenché.

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