samedi 20 juin 2009

Burqa ou string

Persuadé que j'avais quelque chose à dire au sujet de la burqa, j'ai réfléchi. Je me suis demandé pourquoi 60 parlementaires s'étaient lancés dans ce machin. J'aurais compris si ce vêtement risquait de contenir de l'amiante. Dans ce cas le principe de précaution s'imposait. C'est un mystère. Peut-être pouvons-nous y voir une connexion avec le décret "anti-cagoule" qui stipule, ce qui tient chaud l'hiver, une punition pour "le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation sur la voie publique, de dissimuler volontairement son visage afin de ne pas être identifiée dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l'ordre public". Conciliant, le décret prévoit des exceptions pour les "manifestations conformes aux usages locaux ou lorsque la dissimulation du visage est justifiée par un motif légitime".J'en conclus que le port de la burqa sera autorisé pendant une manifestation.

Mais ce que j'ai à dire sur le sujet est tout autre. J'avoue qu'au début (début de quoi?) je n'avais pas d'avis sur la burqa. Je savais que ce n'était pas une obligation religieuse, que c'était en quelque sorte un préservatif protégeant du regard concupiscent de l'homme de la rue. Et puis, à mon insu, mon gène de la perversité a fait son oeuvre. Si bien que mon cerveau a considéré la burqa comme un accessoire érotique au même titre que la blouse de l'infirmière. J'ai songé à en offrir une à ma dulcinée et puis... Comme Alain Souchon se demandait ce qu'il y avait sous les jupes des filles, j'ai la même interrogation concernant la burqa et je laisse aller mon imagination. Je conseille à nos 60 parlementaires d'érotiser leur démarche et la burqa finira par être éradiquée.

Je ne me souviens plus pourquoi j'ai écrit string dans le titre.

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