vendredi 1 avril 2016

Un soir au concert.






Il n'est pas toujours l'heure que l'on pense. Ce qui explique les retards, surtout lorsque l'on oublie ce que l'on a dit (on=je). On en profite pour présenter ses excuses à Sam.
Hier soir nous roulions dans la lenteur d'un soleil couchant. Du flamboyant qui se découpait dans les branches. Nous roulions vers l'Ouest. Nous étions peut-être même un peu trop à l'ouest. Nous roulions dans la limite, parfois même à la limite de la vitesse autorisée. Putain de limites. Comme nous avions préventivement bu de la bière, toujours dans la limite, il s'agissait davantage d'une vitesse de rotation. Toujours est-il que nous avons fini cette fois par trouver du premier coup. Nous voici donc au Tétris pour écouter Bertrand Belin, que certaines aimeraient bien grignoter. Nous, cette fois-ci je la joue collectif tout en respectant les anonymats, nous donc, l'avions vu il y a peu. Cette première fois (se rapporter à la précédente chronique) fut rock et musclée. Hier soir, ce fut différent. En quelque sorte, pas pareil. Autre chose. Comme le fit remarquer judicieusement une anonyme, je cite "Belin c'est une atmosphère, un univers, un climat qui réchauffe, une invitation". Il nous invite à aller ailleurs sans toujours prendre le même chemin. Il traverse. Il nous traverse. Du regard, de la voix, il nous tend la main et nous laisse entrevoir le délire de l'absurde. Comment résister? Et d'ailleurs pourquoi? Alors hier, la flamboyance fut lente, caressante et sensuelle dans des émergences d'humour.
Voilà. S'il fallait résumer, nous avons aimé.
PS: il y avait une première première partie et ce que je préfère avec les premières parties c'est qu'il n'y a pas de rappel (méchanceté gratuite).

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