lundi 11 avril 2016
Un jour
Premiers pas. Des sensations qui font ressurgir. Les brumes de l'enfance matinale. Le souvenir de cette résignation humide. De cette peur solitaire. De ces pensées enfouies dans le silence. L'absence des mots de la libération. Fallait-il vraiment? Sans résistance, le chant des
oiseaux traverse l’air. Sa légèreté pourrait lui permettre de faire le
tour du monde. Une migration de sonorités. Incapable d’en distinguer
l’auteur, ce qui me parvient
à l’oreille provient peut-être des antipodes, d’une île qui plongera
bientôt dans la nuit. Une mélodie qui voyagerait avec le jour dans un
cycle sans fin. Ici, la lumière se perd dans les nuages. Elle semble
absorbée par l’humidité, par le froid qui s’élève
de la terre. La lueur s’éparpille en différentes teintes. Elle manque
encore de cette force qui plus tard la verra provisoirement triompher.
Créatrice d’ombres, elle illuminera, inondera, se répandra et finira par
s’éloigner, emportant avec elle les ritournelles.Lalalère.
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