vendredi 6 mars 2009

Plus jamais ça? (1)



Il y a peu, faisant référence à la prise de fonction du nouveau président étasunien, le notre de président dit en substance "Nous ne serons pas trop de deux pour changer le monde". C'est une boutade et pourtant...

A l'occasion d'évènements qui ont ou qui vont bouleverser tout ou partie du monde, je me suis rendu compte, naïf que je suis, que d'un côté nous avons ceux qui subissent et de l'autre, beaucoup moins nombreux, ceux qui savent et qui décident.

Le premier exemple concerne Gaza. Très peu de temps après l'intrusion de l'armée israélienne sur le territoire palestinien, notre président a pris des initiatives pour dans un premier temps obtenir un cessez le feu, ensuite un retrait des soldats israéliens. L'offensive a duré trois semaines. Trois semaines pendant lesquelles plus de mille personnes sont mortes, plus de mille personnes ont été tuées. Pendant de longs jours aucune aide humanitaire n'a pu leur parvenir. Malgré des appels à l'arrêt des hostilités lancés par ce que l'on nomme la communauté internationale, les combats ont continué, les destructions se sont poursuivies jusqu'à l'atteinte des objectifs qu'Israël s'était fixée.

Après les hostilités a débuté le ballet diplomatique. Les émissaires, les annonces de sommets, la relance du processus de paix, les petits pas, les initiatives, les bons offices, les rencontres bilatérales et autres agendas et feuilles de route. Les pays donateurs distribuent généreusement, sous conditions, des aides pour la reconstructions des biens et des vies dont ils ont été incapables d'empêcher la destruction.

Je me demandais qui avait pris la peine d'écouter les habitants de Gaza. Depuis des décennies ceux qui savent décident pour ceux qui vivent et meurent dans la violence, la misère, l'humiliation et la haine.

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