mercredi 25 mars 2009

Il nous le dit comme il le pense (1)

J'ai pris soin d'écouter notre président qui a fait une halte à Saint Quentin. Pour ce qui est de la forme, je dois vous avouer qu'il me faut de la constance pour continuer à l'appeler notre président, le président de tous les français. Il s'est adressé à des militants et des sympathisants UMP. A-t-il besoin d'être ainsi protégé, rassuré par des applaudissements, a-t-il peur des français? Après avoir écouté, j'ai lu le discours de notre président. La syntaxe est toujours aussi approximative, le style lourd comme de "la crème au beurre". Voici quelques exemples :

"Pas une banque n’a fait faillite, pas un seul d’entre vous n’a été à la banque et on lui a refusé de redonner ses économies."

"L’avantage de prendre des engagements c’est que comme ils sont publics on peuts’en souvenir. Mais j’observe que quand les engagements sont tenus il y a certains commentateurs qui ont du mal à s’en souvenir."

"à l’arrivée cela coûte beaucoup plus cher que l’investissement qui est réalisé dans la réalisation d’infrastructures dont on a besoin."

"on ne la retrouvera jamais et que quand les usines et l’industrie seront parties après on fera partir les servir et il n’y aura plus rien."

Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, j'aimerais que notre président parle notre langue.

Demain, je passe au fond. Hioupi, ioupi, youpi

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