vendredi 26 septembre 2008

Mouillage de petite culotte (une quiche, une)

Bien que l'envie m'en prenne souvent, je résiste à cette envie d'être vulgaire ou grossier, ce qui est une histoire d'appréciation. L'objet de mon envie est aujourd'hui Laurence Parisot, responsable du MEDEF. Je me dois de vous dire, pour être honnête, qu'elle ne m'a jamais procuré ces bouffées de haine et ces envies de meurtre comme savait si bien le faire son prédécesseur. Ce qui m'agace chez elle c'est son côté groupie. Elle voue une admiration sans borne à notre président.

Peut-être vous souvenez-vous des universités du MEDEF 2007 au cours desquelles notre président avait fait une intervention remarquée aux relents de campagne électorale, imprégnée, comme le baba de rhum, de volontarisme qui rendait tout possible tout de suite. Notre copine Laurence magna la dithyrambe comme Seilliére la morgue et le mépris. Notre président avait été fantastique, son discours était historique et fondateur, enfin un président qui comprenait les entreprises. Pour ce qui est de ceux qui travaillent dedans, on verrait plus tard. Un an plus tard, toujours pendant les universités du MEDEF, elle affirme : "Nous n'avons plus assez de possibilités de création de richesses, écrasés que nous sommes par les prélèvements obligatoires".

Il y a quelques jours, elle dit en substance : Le poids des impôts et des cotisations sociales nuit au développement des entreprises françaises qui sont "les plus taxées au monde", a-t-elle affirmé, lors d'une conférence de presse mardi 23 septembre, en critiquant "l'illisibilité des chiffres fournis par le ministère de l'économie et des finances". Cette année, "il y a eu une légère augmentation... mais ce léger est déjà trop. Et ce qui est actuellement dans les tuyaux du gouvernement est tout à fait inacceptable"

Elle était donc fâchée. Et puis hier, en rade, son idole s'exprime. Notre petite Laurence donne son avis, ce qui donne : Laurence Parisot, présidente du Medef, s'est réjoui du dicours de Nicolas Sarkozy. "Le président de la République a prononcé un discours véridique, ambitieux, historique, à la hauteur du défi auquel nous sommes tous confrontés." Et pourtant, qu'a dit notre président "L'ETAT, l'ETAT, l'ETAT..."

Vous l'aurez compris c'est à notre copine Florence que je remets la quiche de la semaine.

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