jeudi 11 septembre 2008

Et une quiche, une

Je pourrais vous dire que cette semaine la quiche d'honneur, bien qu'il y ait eu beaucoup de postulants, est servie à notre copine Michèle Alliot-Marie. Mais, comme cela est le cas pour certaines compétitions, au bout d'un certain nombre de victoires, le trophée est acquis définitivement.

Je dois vous avouer, et ceci à ma grande honte, que j'adore la cacophonie gouvernementale, qu'elle soit de droite ou de gauche bien qu'une des deux ait ma préférence. Pendant une semaine notre ministre de l'intérieur, qui devrait y rester, s'appelait Michèle Tout-Et-Soncontraire. Edvige n'était en rien une atteinte aux libertés publiques, notre Mimi se permettant même de remettre à sa place son collègue Morin qui lui ne voyait pas l'intérêt d'un certain nombre d'informations que devait contenir ce fichier. Mais c'était comme ça et puis c'est tout.
Pourtant, après un remontage de bretelles, car vous aurez remarqué que notre copine Michelle est toujours en pantalon, et un soufflage dans les bronches élyséen, la fille Michelle, envoyée le soir même en catastrophe au 20 heures de la une, nous expliqua les vertus du débat démocratique et ce qui précédemment n'était que polémique, mauvaise fois et politique politicienne devenait essentiel au respect des libertés. Malgré tout, dans une ultime et pathétique tentative de ne pas manger entièrement le chapeau, elle tint à préciser qu'il n'avait jamais été question que les informations concernant notamment les orientations sexuelles (l'expression orientation sexuelle me donne l'impression que l'on connait grosso-modo la direction mais sans être sûr de la destination) ne seraient pas dans Edvige (expression malheureuse). Une lecture attentive du décret, que n'a pas faite notre gisquette, prouve le contraire. Allez savoir pourquoi...

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