dimanche 21 septembre 2008

Camp de travail (1)




Pris dans le tourbillon de la vie, j'ai oublié de vous raconter ce qui nous a tenu lieu de vacances. Cette année pour nos vacances, nous avions un impératif et une contrainte. L'impératif était de passer ces vacances hors de Normandie et plus précisément sous la Loire pour éviter la pluvieuse déprime de l'an dernier. La contrainte était notre manque de moyens, ce qui dans la logique du moment est normal. Nous n'avions pas travaillé plus, nous n'avions donc pas gagné plus.



Alors que nous cherchions un point de chute qui prenne en compte impératif et contrainte, un couple de nos amis, P et L, nous proposèrent, par solidarité avec un couple de nécessiteux, de venir avec eux dans la Vienne. Nous qui sommes plutôt casaniers, planplan, nous avons pour amis des couples entreprenants, toujours sur la brèche, dont les week_end sont toujours overbookés. Ils construisent, réparent, creusent, organisent, prévoient, ont des projets plein les cartons. Ils virevoltent, sont ici, sont là, seront ailleurs. Ils font les choses avant même de penser à les faire. Donc, P et L, anxieux à la perspective d'une retraite sclérosante, ont fait l'acquisition d'un corps de ferme avec le projet d'y aménager des chambres d'hôtes. Ils nous ont donné à voir quelques photos. Nous avons trouvé cela fort charmant mais nous avons eu comme un doute. Pour une ferme qui était abandonnée depuis 25 ans, elle était bien conservée. Nous nous sommes demandés quels travaux pouvaient être entrepris. Mais nous n'avions aucune raison d'être méfiants.

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