dimanche 21 février 2016

Un soir au cinéma

Il est des films où tout est là. Sur l'écran. Inutile d'aller chercher ailleurs. Inutile de partir à la recherche de références, de messages subliminaux. Inutile de regarder derrière l'écran. Des films qui racontent une histoire. Une histoire plutôt simple même si elle parle de la vie. Hier soir, je suis allé voir un de ces films. Un film qui vous permet de tout laisser à l'entrée. Un film qui ne vous oblige pas à être sur le qui-vive. Pour tout dire, un film premier degré. Dès la première seconde vous avez identifié l'héroïne, puisqu'il s'agit d'une héroïne. Il ne vous reste plus qu'à la suivre. Ce que j'ai fait volontiers.
Pour résumer, notre héroïne, libanaise, découvre la vie. Le sexe, l'amour et inversement. Les hommes, avec tout ce que l'on peut émettre de réserves. Heureusement pour nous, elle aborde chacun d'eux comme s'ils étaient uniques. "J'en vois une qui rigole". Ne le sont-ils pas? Quoi qu'il en soit, elle vit et comme l'on ne peut pas vivre seul... Parfois, elle perd le contrôle. Elle se heurte. La vie l'emporte. Mais on la retrouve plus loin, parfois hésitante mais sans crainte. Elle ne se laisse pas écraser entre le passé, celui des autres, et l'avenir. Elle rit, elle bouge, elle aime dans l'instant. Elle est là et pas ailleurs. A propos de temps, nous sommes en 1993. La bande-son se laisse écouter. Elle évoque. Niagara, Franck Black, Siouxsie and the Banshees, Etienne Daho...
Voilà. J'ai aimé.

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