dimanche 30 août 2009

A la niche 1


Certains jours je doute. Vous allez me dire "C'est bien, continue". Et les autres jours j'espère.

En ce début de mois de juillet qui allait voir s'arrêter notre président d'avoir trop battu la campagne, un homme m'a fait rêver. Cet homme c'est Pierre Méhaignerie. Pour le situer c'est en quelque sorte un centriste du centre, rallié UMP et qui n'a, à ma connaissance, par son action et ses prises de position, jamais provoqué de passion. Probablement un des rares à maîtriser notre système fiscal.

Donc mon ami Pierrot et son ami Gillou Carrez ont constaté que plus un revenu était élevé, plus l'impôt qui s'y appliquait était dégressif. Constatant cette remise en cause de la justice fiscale, ils se sont dit qu'il y avait certainement quelque chose à faire. Après avoir marché dans le maquis fiscal ils ont trouvé le chemin qui mène aux niches fiscales. Ils ont sorti le raboteur de niches, encouragé en cela par Eric Woerth en mal de rentrées fiscales. Le gain potentiel était de 70 milliards.

Promis, juré, le Parlement allait en débattre à la rentrée à l'occasion du vote de la loi de finance. Et puis, ce qui en juillet ne semblait devoir souffrir d'aucun retard est, en cette fin de mois d'août, repoussé à...plus tard. Pourquoi? Ne pas donner l'impression d'alourdir la fiscalité en cette période crise, c'est la psychologie. Ne pas alourdir un programme parlementaire déjà chargé, c'est la démocratie. Attendre les résultats d'une évaluation sur ces niches fiscales, c'est la prudence.

Ces trois "obstacles" existaient déjà en juillet.

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