mardi 25 août 2009

Fernande



"Si tous les physiologistes le disent : anatomiquement, un homme est fabriqué pour bander tout le temps, le mâle humain, explique Marc Galiano, urologue-andrologue de l'Institut Montsouris, est un bandeur inhibé par son système sympathique, mais aussi par son cerveau conscient."

Il est donc évident que nous n'y sommes pour rien. La volonté ne fait rien à l'affaire. Vouloir ce n'est pas pouvoir. Cela met en évidence que l'homme est un être délicat, sensible, "Handle with care". Un rien, une contrariété, un geste brusque, une parole jetée sans précaution et c'est le reflux. A y regarder de plus près, la femme a sa part de responsabilité. L'homme est victime du désir féminin. Elle croit que bander est simple, mécanique, qu'il suffit à l'homme de voir un bout de sein pour avoir la trique. Et bien non, nous ne sommes pas en mesure d'être au garde à vous à tout moment, au débotté. Pour notre malheur, la performance s'est invitée jusque dans notre lit. Il faut faire jouir absolument, à tout prix. Il n'y a pas d'alternative.

L'homme est la victime de cette sexualité primaire dont la réussite dépendrait d'une bonne vieille pénétration suivi de vigoureux coups de reins ponctués d'éructations rauques et sauvages pour se terminer par un spasme que soulignent des ongles s'enfonçant dans la chair, signifiant que, ouf, on y est arrivé.

Je dis non.

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