lundi 30 mars 2015

Sans confession

Nicolas Sarkozy, le 26 mars, à Perpignan au soir du second tour des élections départementales. 
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Hier soir je n'ai pas voulu pleurer. Et pourtant. J'ai été confronté à ma naïveté. Je me suis demandé comment avons-nous fait pour en arriver là, pour parvenir à un tel bordel, à une situation dont le sens m'échappe. Mais où est donc Charlie me demandai-je? Donc hier soir, je me suis demandé pour quoi avais-je voté? Qui donne du sens au bulletin mis dans l'urne? Qui peut se permettre d'affirmer haut et fort qu'un vote pour un candidat de droite est un vote contre le gouvernement? Ma question m'a troublé. A peine ai-je voté que mon choix ne m'appartient plus, que l'on lui fait dire tout et n'importe quoi. Hommes politiques, journalistes, sondeurs et autres analystes le triturent dans tous les sens jusqu'à lui en faire perdre le sens que je lui avais donné. Continuant cette réflexion à caractère masochiste, j'ai dû me rendre à l'évidence. Mon vote et celui de bien d'autres n'a que peu de valeur puisqu'il suffit d'une élection départementale, pour ne pas parler d'un sondage de popularité, pour remettre en cause la légitimité d'un président de la République à exercer le pouvoir obtenu selon les règles de notre démocratie. Je vais arrêter de réfléchir et de me demander. 
















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