vendredi 6 mars 2015

Ondes

Ce matin, j'écoutais la radio tout en faisant le ménage. Ce qui est une bonne raison de faire le ménage. L'invité de l'émission était Jacques Bonnaffé. Le sujet était la poésie et plus précisément le Printemps des poètes, dont le sujet est l’insurrection poétique. Tout au long de son intervention, la serpillère au bout du balai brosse, j'ai été traversé par des sentiments contradictoires. Au début, il donnait l'envie de lire de la poésie, de l'écrire. Ensuite, j'ai ressenti la peur de toucher aux mots de peur d'écrire n'importe quoi. Et un peu plus tard émergeait de ses propos l'injonction de se lancer, d'écrire même n'importe quoi ou plutôt d'oser tout écrire. Tout écrire. C'est pétrifiant.

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