samedi 20 mars 2010

chronique du matin

Ce matin comme souvent j'ai pris une douche. Je me souviens qu'à une certaine époque, bien lointaine, la décision de prendre une douche était prise en fonction de l'intensité des effluves émanant de mes aisselles. J'étais parfois enrhumé. Je vivais ces année pendant lesquelles se laver n'était pas une habitude mais une nécessité.

Donc, ce matin, vêtu de mon boxer, cela fait déjà quelques années que j'ai abandonné le slip dont certains traînent encore dans la boîte à chiffons comme les derniers vestiges d'un acharnement érotique, je pénètre dans la salle de bain. Je ne sais pas vous, mais moi je profite de l'enlèvement de mon boxer pour procéder à un léger réveil musculaire. Placé de face devant la glace murale, j'introduis mes pouces entre mes hanches et le tissu. Ainsi j'aide mon sous-vêtement à glisser vers le bas, ce qui n'est possible qu'en cas de non sollicitation des corps caverneux, au risque de s'exposer à un retour de bâton. Une fois l'impulsion donnée, le boxer glisse le long de mes jambes jusqu'à recouvrir mes pieds. Je dégage avec légèreté mon pied gauche qui, nu, reprend place à côté du droit. Je soulève ce dernier avec vigueur et du coup de pied je donne une impulsion à mon boxer qui s'élève, tournoie et comme un boomerang flou me revient dans la main encore chaud des rêves de la nuit.

Mais là n'est pas le sujet de cette chronique. Je souhaitais vous entretenir de l'autre face du sous-vêtement, à savoir son enfilage après la douche. Demain, c'est promis.

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