samedi 21 novembre 2009

Non, non, rien n'a changé, tout, tout...

Encore une quiche qui suinte la bêtise, la mauvaise foi, le mépris. En un mot immangeable. «Ceux qui font profession de défendre les sans papiers devraient s'intéresser aussi aux étrangers en situation régulière, touchés à hauteur de 26% par le chômage, en butte parfois à des discriminations»
Ces propos d'Eric Besson me consternent, me navrent, me désespèrent. Je devrais arrêter de me faire du mal. "Ceux qui font profession de défendre" me rappelle les célèbres droitdelhommistes de notre président. On retrouve inlassablement cette division de la société, d'un côté les bons et de l'autre...Il faut sans cesse montrer du doigt, désigner. D'une certaine façon, en une seule phrase Besson résume l'échec de notre société.

Pour terminer, un sourire avec ce qui suit dont j'ai oublié la source mais qui peut s'appliquer dans de nombreuses situations.Quand Clemenceau voulait faire passer un message sans se mouiller, il passait par l’intermédiaire d’un porte-parole, dont il disait poétiquement : “C’est moi qui pète, c’est lui qui pue”. On ne sait pas précisément qui a pété, dans cette histoire, mais celui qui pue est connu. .

Encore une dernière. Luc Chatel a déclaré sur RTL qu'il n'était pas question de revenir sur les suppressions de postes dans l'éducation nationale. "Cette politique nous permet de mettre en place la revalorisation financière des enseignants, qui est très attendue" On pourrait en conclure que les enseignants sont prêts, pour gagner plus, à accepter, voire à encourager cette politique. J'en ai interrogé plusieurs et je ne suis manifestement pas tombé sur les bons.

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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