lundi 16 novembre 2009

Ironie

Juste après le sommet de Pittsburg, lors d'un entretien télévisé remarquable, notamment grâce à la pugnacité des deux présentateurs, notre président avait affirmé qu'il n'y avait plus de paradis fiscaux. Respectueux, à aucun moment nos deux présentateurs n'avaient obligé, contraint notre président à dire ce qu'il ne voulait pas dire. Il avait pu s'exprimer librement, aborder tous les sujets, de la réforme du capitalisme financier à l'hydratation avant et pendant un jogging. Donc pour ce qui était des paradis fiscaux, l'affaire était définitivement réglée.

Et qu'apprends-je? Au sein du troisième projet de loi de finances rectificative pour 2009, présenté lundi 16 novembre en conseil des ministres, notre ami Eric Woerth a introduit la mesure suivante : Les transactions avec les paradis fiscaux seront davantage imposées : taxation à 50 % des sommes qui y sont versées ; taxation des dividendes qui en proviennent.

Je ne vous cache pas mon désarroi.

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