dimanche 27 septembre 2009

On nous avait prévenus (la quiche de la semaine)

Cette semaine une quiche collective fourrée à la bêtise.

Comme vous le savez, notre Président a fait un lapsus. J'en profite pour vous confier qu'enfant c'est un mot que j'aimais bien prononcer.

Notre Président a prononcé le mot. L'utilisation de ce mot a soulevé l'indignation, l'offuscation (mot qui n'existe pas), l'incompréhension et pléthore de commentaires. Encore une fois il n'a pas été tenu compte du contexte. Comme il est partie prenante au procès, qu'il sait, en tant qu'ancien ministre de l'intérieur, ce qu'il en est du rôle de chacun des prévenus, il sait qui est coupable. Il sait également qu'il est des coupables qui ne sont jamais condamnés. Donc imaginons qu'il ait dit "coupable" comme ça, sans penser à mal, prenant un mot pour un autre. Ce que je suis prêt à croire même si...

Les défenseurs de notre président, vous savez, ceux qui se croient à chaque fois obligés de traduire, d'expliquer les propos de leur leader, auraient pu dire "Effectivement, il n'aurait pas dû utiliser ce mot mais c'est un lapsus." Mais non, ils ont, selon leur sensibilité, justifié l'utilisation de ce mot.

Notre amis Frédo a dit que "parmi les prévenus, il y avait forcément des coupables".
Le "lèche talonnette" Xavier Bertrand a quant à lui précisé que "comme notre président n'a pas donné de nom, il n'y avait pas de problème."
La relance Devedjan nous l'a joué viril en affirmant que les français avaient besoin de savoir qu'ils avaient élu un président qui avait du répondant. On aura compris que notre président a des couilles.
Un quatrième dont je n'ai pas retenu le nom a pour sa part cru bon de préciser que notre président était intervenu en tant que partie civile et qu'il pouvait donc utiliser le mot coupable.
Et pour finir, Michel Aliot Marie a pour ce qui la concerne trouvé la parade en précisant qu'elle ne commentait pas les affaires en cours de jugement même si rien ne l'autorise à le faire après.
En dernier lieu notre ami Fanfan Fillon a dit "Il ne faut pas transformer les victimes en coupables".

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