dimanche 20 juillet 2008

Milléchtinium

"Une fois que tu es dedans, tu ne peux plus en sortir." Ce n'est pas Rocco mais un de mes beaufs qui me l'a affirmé, comme une quatrième de couverture d'après lecture. D'autres avant lui et non des moindres m'avaient parlé de Millénium. Il ne me restait plus qu'à m'y mettre. J'emploie cette expression car il s'agit de trois tomes totalisant plus de 1 800 pages et comme je suis du genre lambin, la plongée risquait de se prolonger. J'ai lu le premier mot dans un lit du fond duquel je pouvais voir la montagne et ses pistes enneigées en ce début de vacances de Pâques.

Compte tenu de l'intérêt du premier tome, j'ai réussi à maintenir une bonne cadence. J'étais effectivement dedans et je n'avais envie d'en sortir, ni de mon lit d'ailleurs. Et puis, comme une passion qui se mue en ennui, comme une envie qui se transforme, comme un élan qui s'embourbe, l'intérêt a fini par me quitter. Je me suis traîné, j'ai rampé jusqu'au dernier mot. Les personnages se sont mélangés, je ne savais plus qui était qui. Pourquoi en avoir écrit trois alors qu'un tome aurait suffi?

Il en est de même pour "bienvenue chez les chti" que j'ai vu à quelques mètres de mon lit. Pourquoi ne pas avoir fait un court-métrage?

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