vendredi 27 novembre 2015

Un soir au concert


Donc hier soir je suis allé voir et écouter le ci-dessus Bertrand Belin. En première partie se produisait H-Burns. Pour tout dire, je ne connaissais ni les uns ni les autres. Pour une fois que je partais à l'aventure. En attendant que s'ouvrent les portes (je me demande toujours ce que font ceux qui ouvrent les portes avant de les ouvrir), papotant de droite et de gauche, il semblait que les présents étaient plutôt là pour la première partie. Une fois partis, je ne serais pas surpris qu'ils aient rééquilibré leur préférence. Pour ce qui me "concert" (j'ai mis des " au cas où) je n'avais pas d’a priori, ce qui n'était pas le cas de mon ami Jorge qui se demandait pourquoi les parties n'avaient pas été inversées. Quoi qu'il en soit, H-Burns n'a pas mis le feu (oui je sais). Pour le dire autrement, je ne me suis pas enflammé. Tout comme le disait Titi, le virtuose de la douze cordes, nous n'étions pas rentré dedans. Mais comme me l'a fait remarquer un de mes voisins qui m'est proche (il tient à garder son anonymat), le son n'était pas bon, le chanteur avait pour partie perdu sa voix et je ne sais plus quoi d'autre. Il me fit remarquer que sur disque c'était autre chose. Comme toujours, je lui fais entièrement confiance. Puis vint le gars Belin. Je vous épargnerai tous les jeux de mots foireux qui encombrent mon esprit, mais vais-je résister. Et là... Et là, le gars Belin, il me l'a fourré entre les deux oreilles son... Son touché de cordes, son talent, sa voix, son mouvement, son charme et son déhanché (c'est mon côté midinette), son humour, son timbre vers d'autres destinations, sa discrète omniprésence, ses textes et autres interludes aussi absurdement poétiques que drôles. Pour tout dire, je n'ai pratiquement pensé à rien d'autre pendant le concert. Moi qui suis pourtant du genre ronchon insatisfait, mais moins que Jorge, j'en aurais bien pris une deuxième part. Le gars Belin m'a rendu gourmand. Il m'a allumé la mèche. Il est accompagné de quatre musiciens qui, mise à part la batteuse qui bastonne à bon escient, sont éclipsés par le gars Belin, mais ce qui ne remet pas en cause leur talent. Voilà, j'ai pour le moins été conquis et j'irais bien au Trianon le 15. Et comme le dit la dulcinée de l'anonyme qui m'est proche "Le gars Belin, il est à croquer" (c'est pas moi qui l'ai dit). 

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