dimanche 1 novembre 2015

Menace sur l'assiette

Cela n'a pas été sans mal, mais j'ai enfin identifié la menace qui me fait peur. Le phare qui, d'une lumière crue a pris dans son rai la menace qui commençait à sourdre et m'a révélé , se trouve à Béziers. Toute société, toute civilisation, pour peu qu'elle veuille prospérer et parfois simplement survivre a besoin de visionnaires, de ces hommes qui ont un sens inné du destin qui attend le monde dans lequel ils vivent. Et bien, Robert Ménard est un de cela. Bien avant tout le monde, avec modestie et opiniâtreté, il a, sans coup férir, identifié la perfide, la fourbe menace. Bien que Béziers soit éloignée des plages de la Méditerranée, de sa mairie Robert a identifié, débusqué les annonciateurs stigmates de la déferlante, de cette vague qui finira, si nous n'y prenons garde, par nous submerger. Il sera alors trop tard. L'irréversible sera là et bien là. Mais Robert, fin et judicieux observateur, a compris que l'invasion avait déjà commencé et ce par la bouche et que nous étions sur le point d'assister au grand remplacement culinaire. Béziers est envahi par le kébab et comme le dit Robert "Ces commerces n'ont rien à voir avec notre culture !" Mais bien sûr qu'il n'ont rien à voir avec le kébab tout comme le couscous, le nem, le hamburger, le tiep bou dien, le colombo, les tacos... Alors je dis merci à Robert qui, infatigable défenseur de nos traditions, depuis que le saucisson et l'andouillette sont accusés de tous les maux, s'apprête à débusquer les envahisseurs qui ont infiltré l'OMS. Allez Robert.


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