Un matin qui ne se distingue pas des autres. Le
jour n’est pas levé mais on commence à le deviner. L'air nous frôle à peine. ce
sont les instants d'hésitation que la vie finit par bousculer. Le réveil
piétine la nuit, détruit la chaleur de notre sommeil. J'ignore. J'ignore tout
de la dernière seconde. Je ne la vivrai pas. Elle m'échappera. J'ignorais tout
de cette douleur, de ce qui nous arrache à la vie.
Je t'ai aimée de cet amour de tous les jours, de
cet amour de douceur, de cet amour qui se consume jusqu'à la fin des jours, de
cet amour qui explose au dernier souffle, de cet amour sans mot, de cet amour
qui caresse, de cet amour qui nous enveloppait, de cet amour qui parfois me
laissait sans force, de cet amour qui nous faisait sourire, de cet amour du
premier jour, de cet amour qui nous avait offert un premier cri, de cet amour
dont nous ne savions rien.
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