vendredi 22 mars 2013

L'heure

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L’heure et tu m’effleures. Le goût de nos pleurs serré contre ton cœur. Je sens battre les larmes qui font briller tes lèvres. Elles s’ouvrent, elles frémissent comme les prémices. Simplement oser. Oser attendre, sans un geste. Peut-être plus tard. Tu es là. Tu es la vie qui me laisse sans force, qui me donne envie. L’envie du temps qui s’enroule et comme une houle disparaît dans le sable. Les grains s’échappent entre mes doigts et caressent ta peau. 

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