Flottent dans l’air des
moments que je peine à rassembler. Je me souviens des aiguilles du passé. Je me
souviens les avoir souvent regardées… avec indifférence. Comme si j’ignorais
qu’à chaque tour elles me précipitaient. Chaque matin, dans le reflet je guette
la fragilité. D'hier, j'essaye de me souvenir. Comme avant est un écho qui se
désagrège. Les couleurs reculent jusqu'au bout de la route et disparaissent
dans les bas-côtés de la solitude. Un peu de terre a cédé la place. Apparait
comme une boursouflure que même le vent ne peut aplanir. Les racines tournées
vers le ciel, l'herbe se dessèche.
1 commentaire:
Au vent mauvais qui souffle du temps d'avant et dessèche les racines superficielles de l’esprit vagabond, s'oppose l'air frais du large, qui appelle au renouveau,insuffle la vie , et porte à aller loin, puiser l'eau nécessaire.
l'hydratation de l'esprit obéit au cycle immuable des courants venteux, météo aléatoire dont il faut dompter les oscillations.
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