samedi 23 mars 2013

Putain 10 ans

Comme Zezette aurait pu le dire, ça déborde. Le 6 mai 2012 au soir, naïvement, je me suis dit que pour au moins cinq ans nous allions être au calme, débarrassés des certitudes, des vérités, des bons et des méchants. J'avais toutes les raisons de le croire puisqu'il nous avait dit que s'il n'était pas réélu, nous n'entendrions plus jamais parler de lui. D'une certaine façon, en glissant avec plaisir mon bulletin dans la fente j'achetai son silence.
Et puis quoi? J'ai l'impression qu'il est davantage là depuis qu'il est parti que quand (1)  il était là.J'ai été trompé, j'ai été abusé. A tout prendre, je me demande si je n'aurais pas du voter pour lui. Il nous aurait fait cinq ans de plus et puis on en parlait plus. Basta. Alors que là, sans avoir voté pour lui je vais peut-être en prendre pour dix ans.


(1) que quand est une expression sarkozyenne

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