lundi 25 mars 2013

Bon ou mauvais

-->
L’autre jour, je ne sais plus pourquoi, je me suis posé une question que je ne m’étais jusqu’alors pas posée. Je ne sais pas comment nous viennent les questions dans le flot de la journée. Je trouve que répondre à une question que l’on se pose ressort du mystère. Je me pose une question dont je n’ai pas l’impression de connaître la réponse. Je réfléchis, je vais chercher des éléments je ne sais où dans mon cerveau et leur assemblage me permet parfois de trouver la réponse.
L’autre jour, cela me revient, j’étais dans le bus, un des hauts lieux de la promiscuité. A portée de nez, un homme qui, sur la base de certains indices, semblait ne pas avoir pris le temps de la douche matinale. Je ne sais par quel cheminement une question a émergé. Quel est le goût d’un homme ? Quelles saveurs aurais-je sur la langue si j’en léchais un ? Je pouvais à priori conclure de cette question que cela ne m’était jamais arrivé ou bien j’avais oublié. Peut-on oublier le goût d’un pied par exemple ? je ne sais pas comment mais j’en suis arrivé à la conclusion que l’homme seul n’avait pas de goût si ce n’est celui de sa négligence.
Pourquoi seul ? L’homme est une plage de sable dont les grains sont humidifiés par les vagues.

Aucun commentaire: