dimanche 17 mars 2013

Comme avant




Flottent dans l’air des moments que je peine à rassembler. Je me souviens des aiguilles du passé. Je me souviens les avoir souvent regardées… avec indifférence. Comme si j’ignorais qu’à chaque tour elles me précipitaient. Chaque matin, dans le reflet je guette la fragilité. D'hier, j'essaye de me souvenir. Comme avant est un écho qui se désagrège. Les couleurs reculent jusqu'au bout de la route et disparaissent dans les bas-côtés de la solitude. Un peu de terre a cédé la place. Apparait comme une boursouflure que même le vent ne peut aplanir. Les racines tournées vers le ciel, l'herbe se dessèche. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au vent mauvais qui souffle du temps d'avant et dessèche les racines superficielles de l’esprit vagabond, s'oppose l'air frais du large, qui appelle au renouveau,insuffle la vie , et porte à aller loin, puiser l'eau nécessaire.
l'hydratation de l'esprit obéit au cycle immuable des courants venteux, météo aléatoire dont il faut dompter les oscillations.