vendredi 11 mars 2011

Pains de campagne (3)

Ce candidat de la droite a développé l'idée générale selon laquelle il y avait de bonnes idées à droite et à gauche et qu'il serait dommage de s'en priver sous prétexte qu'elles émaneraient du camp adverse. Dès l'instant où l'on défendait l'intérêt général et donc celui de la France, il n'y avait plus lieu de maintenir le clivage droite/gauche, archaïsme des temps anciens. Le président tendait la main, ouvrait les bras pour accueillir ceux qui voulaient contribuer aux changements. Voilà un président qui voulait combattre le sectarisme, qui apparaissait comme un rassembleur. Comme nous allions nous en rendre compte, c'était la première manoeuvre d'exclusion. Ceux qui continuaient d'affirmer qu'il existait des différences entre la droite et la gauche étaient les tenants de l'immobilisme, engoncés dans des préjugés d'un autre âge. Ils étaient les premiers responsables identifiés de la situation dans laquelle se trouvait notre pays. Il était nécessaire que notre pays aille mal, quelque soit le domaine.

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