mardi 8 mars 2011

Pains de campagne (1)

Puisque 2012 approche, puisque l’on tient à nous faire croire que l’année prochaine c’est demain, je me suis intéressé à 2007. Je me suis à nouveau demandé pourquoi, nous peuple de France, avions-nous fait le choix de ce président.
En 2007, se terminait un cycle de 19 ans d’immobilisme présidentiel. Je me souviens m’être dit que le nouvel élu du peuple aurait une responsabilité plus importante que jamais. Nous avions à nouveau besoin et envie de croire. Nous cherchions à partager un projet. Nous voulions croire en l’avenir. Peut-être n’étions nous plus en état de rêver. J’ai le sentiment que nous attendions de l’honnêteté, de la probité, de l’humilité, de la droiture, de la simplicité, de la fidélité. Nous avions besoin d’avoir confiance en ceux qui veulent nous gouverner.
Même si le programme de la gauche nous est resté jusqu’au bout inconnu et même si la droite nous rejouait un épisode de l’homme providentiel, il me semblait que nos deux candidats avaient plus ou moins confusément conscience que leurs concitoyens souhaitaient que l’action politique soit guidée par la morale. Je dois vous avouer, certainement à tort, que j’éprouve une certaine réticence à utiliser le mot valeur.

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