lundi 28 janvier 2008

Chronique du matin



Je dois vous avouer que, lors de la dernière chronique, je vous ai menti. Sachez que je n'en suis pas fier. J'ai essayé de me faire passer pour quelqu'un de rationnel, de carré qui ne laisse rien au hasard alors que je suis à l'opposé de cela. Mais pourquoi donc vous ai-je menti? Pour tout vous dire je n'en sais rien. J'ai peut-être voulu vous épater, quoique, réflexion faite, ce serait être épaté par pas grand chose. Il est fort probable que parfois j'aimerais être ce que je ne suis pas ou pour être plus exact, j'aimerais être ce que je suis mais pas tout à fait pareil.

Pour prendre un exemple simple, quelque soit le domaine, je n'ai pas d'ordre et pourtant je ne supporte pas le désordre face auquel je suis capable de réagir en me décidant à ranger lorsque la procrastination se transforme en mauvaise conscience. Dans ce cas, je suis un adepte de deux types de rangement. Le vrai qui répond à l'exigence chaque chose à sa place qui la plupart du temps est un rangement précaire. Le faux quant à lui a pour principal objectif de me donner bonne conscience. Sur mon bureau, quand je ne m'y retrouve plus, je fais des piles de documents, mais ces piles ne répondent à aucune logique, mais cela donne une impression de rigueur, de sérieux. Pour l'extérieur, le bureau semble bien rangé. Le faux rangement me donne une bonne conscience bancale dont je ne suis pas dupe longtemps.

Pour en revenir à la chronique du matin, mon activité dans la cuisine n'est pas rationnelle si ce n'est que je vais aux toilettes pendant que l'eau bout. Je n'essayerai pas de vous faire croire que mon petit déjeuner ressemble à la photo. La prochaine fois nous entrerons dans le vif du sujet en abordant le petit déjeuner et ses à côté.

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