mercredi 9 janvier 2008

Chronique du matin

J'ai constaté avec surprise que la dernière chronique du matin remontait au 7 octobre dernier. D'autres ont été publiées depuis mais elles appartiennent à la sous-catégorie "plaisirs" qui est à la chronique du matin ce que la circulaire est à la loi (peu clair).
Lors de la dernière chronique je me suis laissé au rez-de-chaussée, entre deux portes, à gauche celle des toilettes et à droite celle de la cuisine. Je suis donc à nouveau face à un choix dont les deux termes ont à voir avec les exigences du corps. Pour tout vous dire, j'effectue toujours le même choix. Je pénètre dans la cuisine. Ce choix, qui dans la réalité n'en est pas un, doit répondre à l'exigence "toute décision se couple avec une action en cours". Un exemple pour vous faire comprendre.
J'entre dans la cuisine, j'allume la lumière, là encore c'est un choix mais je ne m'y attarde pas. Je saisis la bouilloire, la remplis, la repose sur son socle, appuie sur le bouton. Il y a bien sûr des matins où j'oublie d'appuyer sur le bouton ce qui est d'ailleurs curieux. Si je dépose la bouilloire sur son socle c'est pour obtenir de l'eau chaude et pour ce faire je sais que je dois appuyer sur le bouton, alors pourquoi vais-je oublier, qu'est-ce qui distingue un matin où j'oublie d'un matin où j'y pense. Puis-je déceler un signe annonciateur qui me permette de me dire "Attention mon p'tit gars, toi t'es parti pour oublier d'appuyer sur le bouton."

Je reprends donc l'explication de "toute décision se couple avec une action en cours". Pendant que l'eau est partie pour bouillir, je vais, par exemple, aux toilettes. Si à mon retour, l'eau n'est pas encore prête, je sors les bols et tout le toutime. Ensuite, je verse l'eau et pendant l'infusion je vais me raser et ainsi de suite. C'est en quelque sorte comme si je me conformais à un cahier des charges. On peut dire que je suis certifié ISO 9999. Je fonctionne en juste à temps.

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