vendredi 4 janvier 2008

Boomerang



Il est fort possible que cette information ait échappé à la majorité d'entre vous. Il est vrai que notre soif de savoir ne sait où donner de la bouche tant les sources sont nombreuses.

Vous n'êtes pas sans savoir que, tel le vent soufflant sur les grains de sable, sans cesse le désert de la misère avance. Selon les continents, selon les pays, elle est plus ou moins discrète. Si l'on prend l'exemple de la France, nous n'ignorons rien d'elle. Comme tout pays développé nous disposons d'outils statistiques qui nous permettent de connaître les moindres détails concernant nos pauvres et ce depuis des dizaines d'années. Nous sommes capables, sur simple demande, de connaître les carences alimentaires des pauvres et leurs conséquences comme le nombre de caries dentaires par pauvre, le nombre de mètres carrés par squat... Ces ressources statistiques sont devenues un patrimoine que le monde entier nous envie.

Notre pays n'ayant rien à cacher, ces précieuses données peuvent, à l'aide des moyens modernes de communication, nous ne smmes pas à l'abri d'une utilisation malhonnête du remarquable travail de nos statisticiens.

C'est ainsi qu'il y a quelques jours, les membres d'une association caritative africaine tchado-somalienne, dénommée le radeau de la cambuse, je vous laisse apprécier l'humour, ont été interpellés au moment où ils allaient quitter le territoire français à bord d'un avion dans lequel avaient pris place 200 enfants. Le directeur de cette association a, au cours de sa garde à vue, affirmé qu'il agissait dans le cadre d'une mission humanitaire dont l'objectif était de faire recueillir par des familles africaines des enfants français dont les familles sont trop pauvres pour subvenir à leur besoins vitaux, étant bien entendu que ces enfants seraient rendus à leurs parents dès l'instant où la situation en France serait normalisée.

Après enquête de la police de l'air et des frontières, il est apparu que ces enfants n'étaient pas français mais de diverses autres nationalités, mettant en évidence que cette association avait trompé les autorités françaises.

En réponse à ces accusations, le directeur du radeau de la cambuse, M Jéricho, on croit rêver, a argué qu'il avait été trompé par un intermédiaire local qui aurait été identifié comme étant le responsable d'une officine spécialisée dans le transport de clandestins par charter. Selon nos sources, l'identité de cet individu ne ferait plus aucun doute. Il s'agirait du dénommé Brice Hortefeux.

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