mardi 5 février 2008

Des profondeurs



Je me souviens du bonheur passé et parfois je pleure
Pourquoi dans ce matin insouciant es-tu devenue lueur
Pourquoi de tes bras dois-je chercher en vain la chaleur
Il est des matins où me lever me fait peur
Des matins où je traverse une ombre de douleur
Je devine ton visage, ton sourire m'effleure
Et sans force je m'abandonne à ta douceur
Je m'approche jusqu'à te poser sur mon cœur
De l'illusion je ne refuse pas la douleur
Car je sais que je te retrouverai quand il sera l'heure

1 commentaire:

claire a dit…

merci Thierry pour ce poéme sur emmmanuelle - Claire