jeudi 28 février 2008

Colère (1)

Il y a quelques mois de cela, juste quelques mois, lors de la campagne des présidentielles, une promesse avait retenu mon attention, une promesse qui ne creuserait pas le déficit des comptes publics, une promesse qui allait nous réconcilier avec les hommes politiques, une promesse qui allait nous redonner confiance, une promesse qui allait nous redonner la fierté d'être un citoyen, une promesse qui nous redonnerait le goût de la chose publique, une promesse qui ferait renaître en nous l'envie, l'envie de nous impliquer dans la vie de nos cités, l'envie d'assumer nos responsabilités, l'envie de nous engager.

Cela devait être une sacrée promesse, vous dites vous. Vous cherchez, mais quelle était-elle donc cette promesse si prometteuse? Serait-il possible que vous l'ayez oubliée ce qui, d'un sens, ne serait pas surprenant ni condamnable. Cette promesse vous a peut-être paru si séduisante que vous vous êtes dépêchés de l'oublier de peur de connaître les affres de la déception.

Je vais vous faire patienter 24 heures. Si d'ici là vous pensez avoir retrouvé la mémoire, faites m'en part.

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